Les investissements directs français à l'étranger ont excédé de 70 milliards les investissements directs étrangers en France, après des sorties de capitaux de 48 milliards l'année précédente, précise la BdF dans son rapport annuel sur la Balance des paiements et la position extérieure de la France.
"La dégradation du solde des transactions courantes de -19 à -44 milliards est attribuable au déficit des échanges de biens, avec un léger et stable excédent hors énergie", indique la banque centrale.
L'excédent des échanges extérieurs de services est lui aussi stable à 14 milliards, avec une diminution de l'excédent touristique (de 13 à 9 milliards) compensée par les autres services. Le solde excédentaire des revenus se replie de 29 à 25 milliards, suivant l'évolution des revenus d'investissements directs. Enfin, dans le compte des transactions courantes, le déficit des transferts reste proche de 24 milliards en 2008.
Pour les investissements directs, "la forte progression des sorties nettes de 48 à 70 milliards provient des opérations de prêts intra-groupe," relève la Banque de France en notant que les sorties de capitaux "se rapprochent des niveaux exceptionnels des années 1999 et 2000".
Les flux d'investissements de portefeuille se sont soldés quant à eux par des entrées de 89 milliards d'euros, après quatre années de sorties de capitaux (achats de titres étrangers par les résidents supérieurs aux achats de titres français par les non résidents). "Cette inversion s'explique par le net repli des achats de titre de dette étrangers, tandis que les non-résidents ont accentué leurs achats de titres français," explique la banque centrale.
S'agissant des flux internationaux sur les dépôts et crédits, les banques commerciales françaises ont diminué de 101 milliards leurs engagements vis-à-vis des banques étrangères alors que la Banque de France a augmenté ses engagements de 141 milliards.
"Ceci est la manifestation (...) des fortes injections de liquidités des banques centrales qui se diffusent dans la partie internationale des avoirs et engagements des banques centrales résidentes," précise la Banque de France.
La position extérieure de la France en valeur de marché, écart entre les avoirs des résidents français à l'étranger et les avoirs des non-résidents en France, est devenue déficitaire de 372 milliards en 2008 après avoir été équilibrée en 2007
Sans effet de change et de prix, la variation de la position est égale au solde du compte financier, lui même égal, aux erreurs et omissions près, au solde des transactions courantes. "L'essentiel de la dégradation provient évidemment des effets très négatifs de valorisation observés en 2008", souligne la BdF.
Source: Reuters via Yahoo News
"La dégradation du solde des transactions courantes de -19 à -44 milliards est attribuable au déficit des échanges de biens, avec un léger et stable excédent hors énergie", indique la banque centrale.
L'excédent des échanges extérieurs de services est lui aussi stable à 14 milliards, avec une diminution de l'excédent touristique (de 13 à 9 milliards) compensée par les autres services. Le solde excédentaire des revenus se replie de 29 à 25 milliards, suivant l'évolution des revenus d'investissements directs. Enfin, dans le compte des transactions courantes, le déficit des transferts reste proche de 24 milliards en 2008.
Pour les investissements directs, "la forte progression des sorties nettes de 48 à 70 milliards provient des opérations de prêts intra-groupe," relève la Banque de France en notant que les sorties de capitaux "se rapprochent des niveaux exceptionnels des années 1999 et 2000".
Les flux d'investissements de portefeuille se sont soldés quant à eux par des entrées de 89 milliards d'euros, après quatre années de sorties de capitaux (achats de titres étrangers par les résidents supérieurs aux achats de titres français par les non résidents). "Cette inversion s'explique par le net repli des achats de titre de dette étrangers, tandis que les non-résidents ont accentué leurs achats de titres français," explique la banque centrale.
S'agissant des flux internationaux sur les dépôts et crédits, les banques commerciales françaises ont diminué de 101 milliards leurs engagements vis-à-vis des banques étrangères alors que la Banque de France a augmenté ses engagements de 141 milliards.
"Ceci est la manifestation (...) des fortes injections de liquidités des banques centrales qui se diffusent dans la partie internationale des avoirs et engagements des banques centrales résidentes," précise la Banque de France.
La position extérieure de la France en valeur de marché, écart entre les avoirs des résidents français à l'étranger et les avoirs des non-résidents en France, est devenue déficitaire de 372 milliards en 2008 après avoir été équilibrée en 2007
Sans effet de change et de prix, la variation de la position est égale au solde du compte financier, lui même égal, aux erreurs et omissions près, au solde des transactions courantes. "L'essentiel de la dégradation provient évidemment des effets très négatifs de valorisation observés en 2008", souligne la BdF.
Source: Reuters via Yahoo News
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