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16/01/2009 - 18:45

Éric Besson veut concilier fermeté et humanité

Paris- Pour sa première visite de terrain, le nouveau ministre de l'Immigration, Eric Besson, s'est engagé à mener son action avec fermeté mais humanité, pour en faire un "grand ministère républicain".



Ce transfuge du Parti socialiste a mis l'accent sur le "tact" et la "mesure" qui guideraient sa politique tout en assurant qu'il n'esquiverait pas les objectifs d'expulsions assignés par le président Nicolas Sarkozy.

"Il n'y a pas d'ambiguïté : la France ne lutte pas contre l'immigration tout court, mais contre l'immigration clandestine", a-t-il dit aux journalistes.

Prié de dire si le fait de venir du PS et d'avoir longtemps vécu au Maroc pouvaient influer sur son action, il a répondu : "Ce n'est pas parce qu'on est d'origine de gauche qu'on a plus de coeur." Ce travail, "je vais le faire, à titre personnel, avec fermeté et humanité".

Dans un communiqué, l'association France Terre d'Asile dit espérer un "dialogue renouvelé" avec le nouveau ministre qu'elle appelle à rechercher un compromis sur l'épineux dossier des centres de rétention.

Le prédécesseur d'Eric Besson au ministère de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale, Brice Hortefeux, souhaitait l'éclatement en huit lots indépendants de la mission d'aide aux étrangers, au détriment de la Cimade, seule association habilitée jusque-là à intervenir dans ces centres.

Eric Besson a précisé vendredi qu'il se rendrait dans 15 jours "au plus tard" à Calais.

Les immigrés clandestins qui tentent de rejoindre la Grande-Bretagne posent toujours des problèmes humanitaires et de sécurité dans cette ville dont Nicolas Sarkozy avait fait une priorité de son action à l'Intérieur il y a quelques années.

"Je vais essayer d'aller partout où les difficultés se posent", a assuré Eric Besson.

Le ministre a voulu placer sa première journée de travail sous le double signe de la lutte contre l'immigration clandestine et d'un engagement en faveur de l'intégration.

Il a donc visité les locaux de la direction de la police aux frontières, dans le VIIIe arrondissement de Paris, pour se pencher sur le travail de l'Office central pour la répression de l'immigration (OCRIEST), puis l'association ELELE, qui mène des actions d'alphabétisation dans le Xe arrondissement.

Il devait participer dans l'après-midi à Matignon à un comité interministériel de lutte contre la racisme et l'antisémitisme, réunion qu'il juge elle aussi "symbolique" de sa future politique.

Concernant l'OCRIEST, un office spécialisé dans la lutte contre les filières d'immigration clandestine, Eric Besson s'est fait raconter l'une des actions les plus marquantes de l'année écoulée, l'opération "Bagdad".

Avec la collaboration de neuf pays européens, celle-ci a permis d'interpeller 82 membres d'une filière partie du Kurdistan irakien qui a fini par acheminer sur les côtes française et belge des clandestins iraniens, afghans ou même chinois cherchant à rejoindre la Grande-Bretagne.

Cette filière, la plus importante démantelée sous l'égide d'Europol, aurait réalisé 15 millions d'euros de chiffre d'affaires en quelques années.

Un film a montré des passeurs en train de faire monter des clandestins à l'arrière de camions, parfois frigorifiques, garés sur le port de Cherbourg dans l'attente d'un embarquement à bord de ferries pour la côte anglaise.

Eric Besson a vu dans ces images la justification de son ministère. "Je veux montrer que c'est d'abord lutter contre l'exploitation humaine et les filières mafieuses", a-t-il dit.

La gauche, des syndicats et de nombreux défenseurs des droits de l'homme ont contesté le bilan de Brice Hortefeux, dénonçant un bricolage des statistiques et une politique "brutale et dogmatique".

Mais Eric Besson a affirmé qu'il respecterait lui aussi "scrupuleusement" les objectifs d'éloignement du territoire fixés par l'Elysée.

De même, il a dit ne pas se soucier des "scories qu'on a pu entendre", en particulier l'intitulé d'identité nationale dans laquelle une partie de la gauche voit des accents "vichystes".

"L'identité nationale, c'est l'histoire de la République. Le message d'universalité de la France, ça a été que la France prétend fabriquer des citoyens. Être des citoyens, c'est apprendre l'Histoire, connaître la langue, connaître une culture", a avancé Eric Besson.



Source: Yahoo News

Awa Diakhate










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