« Se tourner vers l’avenir. » Tout au long de la semaine qui a précédé l’arrivée de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui, à Alger, les proches du chef de l’État n’ont eu que cette exhortation à la bouche, pour tenter de désamorcer la revendication grandissante de reconnaissance des crimes commis pendant la colonisation et la guerre d’Algérie. Mais que vaut-elle, quand le contentieux lié au passé colonial continue d’empoisonner les relations entre l’ancienne métropole et l’ex-colonie et de peser sur les populations des deux pays ?
Le président de la République entame son voyage en Algérie dans une ambiance glaciale. Le racisme qui suintait de son discours de Dakar, son refus de condamner le passé colonial, la chasse aux immigrés qu’il réclame de son ministre Hortefeux, son alignement sur la vision américaine du choc des civilisations ont créé un climat de défiance et même d’hostilité. Un triste ministre algérien a pu s’y engouffrer pour une sortie antisémite, une déclaration insupportable… qui permet d’ailleurs à Nicolas Sarkozy d’échapper à sa mise en cause.
Le président de la République entame son voyage en Algérie dans une ambiance glaciale. Le racisme qui suintait de son discours de Dakar, son refus de condamner le passé colonial, la chasse aux immigrés qu’il réclame de son ministre Hortefeux, son alignement sur la vision américaine du choc des civilisations ont créé un climat de défiance et même d’hostilité. Un triste ministre algérien a pu s’y engouffrer pour une sortie antisémite, une déclaration insupportable… qui permet d’ailleurs à Nicolas Sarkozy d’échapper à sa mise en cause.
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