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Régions
26/02/2009 - 18:01

Guadeloupe: avancée sur la question de la hausse salariale

Guadeloupe- Les négociations devaient reprendre aujourd'hui, où l'Etat a proposé d'ajouter 80 euros aux contributions patronales, permettant de se rapprocher de la hausse salariale de 200 euros réclamée par les grévistes. Mais pour Elie Domota du collectif LKP, il ne faut pas se précipiter.



Le leader du LKP (Liyannaj kont pwofitasyon, Ensemble contre la surexploitation) a en effet averti qu'il était encore trop tôt pour dire si cette nouvelle offre serait acceptable. "C'est une proposition, mise sur la table, que nous allons examiner", a-t-il dit.

Le préfet de Guadeloupe Nicolas Desforges a en tout cas assuré que les discussions entre syndicats, patronat et pouvoirs publics avaient bien avancé et qu'il espérait voir les négociations déboucher sur un accord ce jeudi. "Nous avons progressé, nous avons établi l'architecture globale d'un accord. Il n'est pas conclu, les débats ne sont pas terminés. Nous nous retrouvons (jeudi) à 14h30 (19h30 à Paris) pour un round que j'espère final et conclusif", a-t-il déclaré à la presse.

"L'Etat a apporté sur la table une contribution très forte" et "fait bouger les lignes (...) Nous espérons que (jeudi) tout sera conclu", a-t-il poursuivi. "L'Etat a dit que dans la mesure où les entreprises consentiraient un effort supplémentaire, il pourrait, le cas échéant, accompagner cet effort", a ajouté M. Desforges, estimant toutefois qu'"il convient d'abord que les entreprises et le patronat apportent une contribution supplémentaire".

"L'Etat a fait une nouvelle proposition, avec un revenu supplémentaire temporaire d'activité qui peut aller à 100 euros", a expliqué Victorin Lurel, président PS du conseil régional de Guadeloupe, à son arrivée à Matignon où se tenait jeudi après-midi une réunion avec les élus d'outre-mer.

Les collectivités locales maintiennent de leur côté leur engagement de financer "pour une année non reconductible" une augmentation de 50 euros, 25 pour le département, 25 pour la région, soit 24 millions d'euros au total. "Si l'Etat met 100 euros, nous sommes prêts à conserver l'enveloppe non plus sur une année mais sur deux années", a ajouté M. Lurel. Le président du conseil régional s'est lui aussi montré optimiste sur un accord dans la journée. Les élus martiniquais n'étaient pas présents à cette réunion à Matignon.

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a déclaré jeudi de son côté qu'il espérait que "dans les heures de discussions qui s'ouvriront cet après-midi, on arrivera à bloquer les paramètres pour aboutir à un accord". Il s'est également félicité de ce que "l'architecture proposée par le gouvernement est celle qui est acceptée, et que c'est à partir de cette architecture qu'on travaille".

A Fort-de-France, en Martinique, au lendemain d'une seconde nuit de violences, les négociations devraient également reprendre ce jeudi à 10h (15h à Paris) entre le collectif syndical et le patronat. Face à la revendication d'une hausse des bas salaires de 354 euros net, le patronat a proposé une hausse entre 10 et 40 euros, voire jusqu'à 100 euros "dans l'hypothèse d'une aide supplémentaire de l'Etat ou des collectivités", ont-il indiqué. Un chiffre jugé insuffisant par le "collectif du 5-Février", qui demande "un effort un peu plus conséquent".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, Fort-de-France a connu de nouvelles violences avec, comme la veille, des magasins pillés, des véhicules incendiés, des automobilistes agressés et des forces de l'ordre bombardées de jets de canettes et de pierre auxquels elles ont riposté à coup de grenades lacrymogènes.

Deux fonctionnaires de police ont été blessés et l'un d'eux a été hospitalisé. Alors que des casseurs, circulant en deux-roues, cagoulés et armés, ont enflammé des barrages sur les artères de Fort-de-France, les pompiers qui ont effectué une cinquantaine de sorties ont recensé 14 véhicules brûlés et une quarantaine de feux de poubelles, selon un bilan provisoire.

Plusieurs dizaines d'individus ont été interpellés par la police et la gendarmerie sans autre précision pour l'heure. La première nuit de violences, avec 27 gardes à vue, va se solder par 14 comparutions immédiates ce jeudi, six pour "vols avec effraction en réunion" et huit pour "violences volontaires contre agent dépositaire de la force publique".


Source: Yahoo News

Awa Diakhate










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