
Un durcissement du mouvement est même à prévoir en Guadeloupe, selon le Collectif contre l'exploitation (LKP), qui mène la fronde depuis le 20 janvier. "Le mouvement ne s'essouffle pas, il s'amplifie", a prévenu ce week-end le leader du LKP, lie Domota.
Il accuse l'État de "vouloir tuer les Guadeloupéens" en envoyant des renforts de gendarmes. En outre, le LKP, qui s'est livré à une démonstration de force samedi en rassemblant entre 9.000 (selon la police) et 50.000 (selon les organisateurs) manifestants, refuse de suivre les élus de gauche qui appellent à un "assouplissement de la grève" et à cesser d'obliger les commerces à fermer. Ces derniers évoquent l'asphyxie économique de l'île et s'engagent à un effort financier en faveur des bas salaires pour relancer les négociations.
Charlie Lando, l'un des lieutenants d'Élie Domota, a affirmé ce week-end qu'il n'y avait pas lieu de "durcir" la grève, car "le mouvement se durcit de lui-même". Toutefois, tôt lundi matin, neuf barrages ont été érigés par les grévistes sur plusieurs axes routiers stratégiques de la Guadeloupe, selon la préfecture.
Les responsables du LKP exigent toujours que l'État respecte ses engagements en termes d'augmentation de salaire. "L'État n'a jamais promis de financer l'augmentation" de 200 euros pour les bas salaires, affirme en retour le secrétaire d'État à l'outre-mer Yves Jégo dans une interview au Parisien lundi . "Nous n'avons pas le pouvoir de décider des salaires, pas plus en métropole qu'en outre-mer", déclare-t-il.
"La balle est dans le camp du patronat qui doit, je l'espère, formuler une proposition complète très rapidement." Charlie Lando affirme qu'aucun "rendez-vous" n'est prévu avec le patronat. De son côté, l'équipe du Medef de Guadeloupe est renforcée depuis deux jours par la déléguée générale du Medef
Source: Yahoo News
Il accuse l'État de "vouloir tuer les Guadeloupéens" en envoyant des renforts de gendarmes. En outre, le LKP, qui s'est livré à une démonstration de force samedi en rassemblant entre 9.000 (selon la police) et 50.000 (selon les organisateurs) manifestants, refuse de suivre les élus de gauche qui appellent à un "assouplissement de la grève" et à cesser d'obliger les commerces à fermer. Ces derniers évoquent l'asphyxie économique de l'île et s'engagent à un effort financier en faveur des bas salaires pour relancer les négociations.
Charlie Lando, l'un des lieutenants d'Élie Domota, a affirmé ce week-end qu'il n'y avait pas lieu de "durcir" la grève, car "le mouvement se durcit de lui-même". Toutefois, tôt lundi matin, neuf barrages ont été érigés par les grévistes sur plusieurs axes routiers stratégiques de la Guadeloupe, selon la préfecture.
Les responsables du LKP exigent toujours que l'État respecte ses engagements en termes d'augmentation de salaire. "L'État n'a jamais promis de financer l'augmentation" de 200 euros pour les bas salaires, affirme en retour le secrétaire d'État à l'outre-mer Yves Jégo dans une interview au Parisien lundi . "Nous n'avons pas le pouvoir de décider des salaires, pas plus en métropole qu'en outre-mer", déclare-t-il.
"La balle est dans le camp du patronat qui doit, je l'espère, formuler une proposition complète très rapidement." Charlie Lando affirme qu'aucun "rendez-vous" n'est prévu avec le patronat. De son côté, l'équipe du Medef de Guadeloupe est renforcée depuis deux jours par la déléguée générale du Medef
Source: Yahoo News
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