"La décision française s'inscrit dans le cadre d'une concertation européenne même s'il s'agit d'une décision nationale", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Eric Chevallier, lors du point de presse électronique régulier.
M. Chevallier a refusé de dire pourquoi l'ex-prisonnier ne regagnait pas l'Algérie, soulignant que la France a fait connaître ses "critères" d'accueil: "une décision au cas par cas en réponse à la demande d'une personne qui pense ne pas être en mesure ou qui ne souhaite pas retourner dans son pays d'origine, une évaluation judiciaire et de sécurité, et l'existence, sous une forme ou sous une autre, d'un lien avec la France".
Le porte-parole de la diplomatie a invoqué "une nécessaire discrétion" sur les modalités d'accueil de l'ancien prisonnier et refusé de préciser la date de son arrivée.
Lakhdar Boumediene a été arrêté avec cinq autres Algériens en 2001 en Bosnie, où il était soupçonné de préparer un attentat à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis à Sarajevo. Le groupe est arrivé à Guantanamo en janvier 2002.
Un juge fédéral américain a ordonné la remise en liberté de cinq des six Algériens en novembre dernier, estimant que le dossier du gouvernement américain n'était pas convaincant. Trois hommes ont été transférés en Bosnie mais pas Lakhdar Boumediene et Sabir Mahfouz, apparemment parce qu'ils ne possédaient pas la nationalité bosniaque.
Lakhdar Boumediene observe une grève de la faim depuis le 26 décembre 2006, selon son avocat Me Stephen Oleskey.
Lakhdar Boumediene restera dans les annales du droit américain pour avoir obtenu de la Cour suprême le droit pour les prisonniers de Guantanamo, qui sont jugés par des tribunaux militaires spéciaux, à contester leur détention devant des tribunaux civils. Il reste environ 240 "terroristes présumés" à Guantanamo.
Source: Yahoo News
M. Chevallier a refusé de dire pourquoi l'ex-prisonnier ne regagnait pas l'Algérie, soulignant que la France a fait connaître ses "critères" d'accueil: "une décision au cas par cas en réponse à la demande d'une personne qui pense ne pas être en mesure ou qui ne souhaite pas retourner dans son pays d'origine, une évaluation judiciaire et de sécurité, et l'existence, sous une forme ou sous une autre, d'un lien avec la France".
Le porte-parole de la diplomatie a invoqué "une nécessaire discrétion" sur les modalités d'accueil de l'ancien prisonnier et refusé de préciser la date de son arrivée.
Lakhdar Boumediene a été arrêté avec cinq autres Algériens en 2001 en Bosnie, où il était soupçonné de préparer un attentat à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis à Sarajevo. Le groupe est arrivé à Guantanamo en janvier 2002.
Un juge fédéral américain a ordonné la remise en liberté de cinq des six Algériens en novembre dernier, estimant que le dossier du gouvernement américain n'était pas convaincant. Trois hommes ont été transférés en Bosnie mais pas Lakhdar Boumediene et Sabir Mahfouz, apparemment parce qu'ils ne possédaient pas la nationalité bosniaque.
Lakhdar Boumediene observe une grève de la faim depuis le 26 décembre 2006, selon son avocat Me Stephen Oleskey.
Lakhdar Boumediene restera dans les annales du droit américain pour avoir obtenu de la Cour suprême le droit pour les prisonniers de Guantanamo, qui sont jugés par des tribunaux militaires spéciaux, à contester leur détention devant des tribunaux civils. Il reste environ 240 "terroristes présumés" à Guantanamo.
Source: Yahoo News
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