Un discours que l'on annonce d'ores et déjà comme «historique» : le président américain ne fera pas que présenter la stratégie qu'il veut mettre en place pour apporter la paix au Proche-Orient, il donnera aussi les grandes lignes des nouvelles relations qu'il entend établir avec les pays musulmans, rompant ainsi avec la politique de l'administration Bush qui les avait sévèrement malmenées.
Au passage, les Israéliens noteront que le nouveau locataire de la Maison Blanche ne se rendra pas dans leur pays lors de son voyage dans la région. Une façon discrète de signifier aux dirigeants de l'Etat juif que les règles du jeu ont changé, que Washington n'est plus prêt à accepter leur timing, qui place le règlement de la question du nucléaire iranien avant toute reprise des négociations de paix israélo-arabes.
Déterminée. Depuis les accords d'Oslo en 1993, les experts ont compté pas moins de 468 séances de négociations entre Israéliens et Palestiniens. Pour arriver à l'impasse actuelle : des discussions actuellement bloquées, une Autorité palestinienne sans autorité, réduite à s'exercer sur un maigre territoire palestinien, dont la superficie diminue chaque mois du fait de l'expansion des colonies en Cisjordanie, et un gouvernement israélien, dont le Premier ministre a résisté depuis son élection aux appels des Etats-Unis et de l'Union européenne lui demandant d'y mettre fin et qui n'a pas une seule fois évoqué la possibilité de deux Etats vivant côte à côte.
Dans un tel contexte, la dynamique de paix aura donc bien du mal à repartir. Mais Obama estime qu'il y a une véritable urgence. Et il ne démordra pas de la nécessité d'établir la solution dite des deux Etats. C'était déjà celle préconisée par son prédécesseur George Bush, en 2007, à la conférence d'Annapolis. Sans aucun résultat. La... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News
Au passage, les Israéliens noteront que le nouveau locataire de la Maison Blanche ne se rendra pas dans leur pays lors de son voyage dans la région. Une façon discrète de signifier aux dirigeants de l'Etat juif que les règles du jeu ont changé, que Washington n'est plus prêt à accepter leur timing, qui place le règlement de la question du nucléaire iranien avant toute reprise des négociations de paix israélo-arabes.
Déterminée. Depuis les accords d'Oslo en 1993, les experts ont compté pas moins de 468 séances de négociations entre Israéliens et Palestiniens. Pour arriver à l'impasse actuelle : des discussions actuellement bloquées, une Autorité palestinienne sans autorité, réduite à s'exercer sur un maigre territoire palestinien, dont la superficie diminue chaque mois du fait de l'expansion des colonies en Cisjordanie, et un gouvernement israélien, dont le Premier ministre a résisté depuis son élection aux appels des Etats-Unis et de l'Union européenne lui demandant d'y mettre fin et qui n'a pas une seule fois évoqué la possibilité de deux Etats vivant côte à côte.
Dans un tel contexte, la dynamique de paix aura donc bien du mal à repartir. Mais Obama estime qu'il y a une véritable urgence. Et il ne démordra pas de la nécessité d'établir la solution dite des deux Etats. C'était déjà celle préconisée par son prédécesseur George Bush, en 2007, à la conférence d'Annapolis. Sans aucun résultat. La... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News
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