Nissan va supprimer 1 200 emplois sur 5 000 sur son site de Sunderland, la plus importante usine du secteur au Royaume-Uni. Tata Motors, propriétaire de Jaguar Land Rover, a lancé un SOS aux pouvoirs publics pour obtenir des crédits bancaires. Honda, Toyota et les fabricants de luxe ont réduit leur production. Sur le marché local, malgré la chute des taux et de la TVA et en dépit d'impressionnantes ristournes, les ventes de voitures neuves, tous constructeurs confondus, sont tombées en 2008 à leur plus bas niveau depuis 1996. Certes, la baisse de la livre aurait dû doper les exportations, mais la proportion élevée de composants importés de la zone euro en limite le bénéfice.
Face aux difficultés de l'industrie automobile britannique, le gouvernement travailliste examine l'octroi d'aides d'urgence, qui pourraient prendre la forme de prêts garantis par l'Etat.
Le premier ministre, Gordon Brown, a promis d'intervenir mais hésite sur la marche à suivre. Les milliards gaspillés au fil des ans pour tenter de sauver British Leyland devenu Rover, enseigne disparue corps et biens en 2005, limite sa marge de manoeuvre. L'opinion est profondément hostile à l'idée d'aider un secteur qui ne fournit que 200 000 emplois, assemblage et équipementiers réunis.
Derrière ces points noirs se cache pourtant une réalité plus nuancée, à en croire Garel Rhys, expert de l'automobile à la Cardiff Business School : 'A l'inverse de ce qui s'est passé dans les années 1970-1980, il ne s'agit pas de sauver des canards boiteux. Aujourd'hui, les chaînes de montage britanniques sont parmi les plus productives d'Europe. Les acheteurs ont tout simplement disparu. L'aide de l'Etat doit permettre de tenir en attendant le rebond de l'économie.'
Malgré la crise, cette industrie conserve de belles marques de luxe (Rolls Royce, Aston Martin, Jaguar) et la situation des différents groupes est loin d'être homogène. D'un côté, on trouve les voitures japonaises, Mini (BMW), Fiat, Skoda et Ford dont les performances sont honorables ; de l'autre, les constructeurs en difficulté, à commencer par General Motors et Land Rover, dont les modèles, mal adaptés aux temps, sont boudés par le consommateur. Enfin, le secteur a su exploiter des 'niches' de marché où le savoir-faire traditionnel d'Albion excelle : design, recherche et développement, formule 1.
Source: Yahoo News
Face aux difficultés de l'industrie automobile britannique, le gouvernement travailliste examine l'octroi d'aides d'urgence, qui pourraient prendre la forme de prêts garantis par l'Etat.
Le premier ministre, Gordon Brown, a promis d'intervenir mais hésite sur la marche à suivre. Les milliards gaspillés au fil des ans pour tenter de sauver British Leyland devenu Rover, enseigne disparue corps et biens en 2005, limite sa marge de manoeuvre. L'opinion est profondément hostile à l'idée d'aider un secteur qui ne fournit que 200 000 emplois, assemblage et équipementiers réunis.
Derrière ces points noirs se cache pourtant une réalité plus nuancée, à en croire Garel Rhys, expert de l'automobile à la Cardiff Business School : 'A l'inverse de ce qui s'est passé dans les années 1970-1980, il ne s'agit pas de sauver des canards boiteux. Aujourd'hui, les chaînes de montage britanniques sont parmi les plus productives d'Europe. Les acheteurs ont tout simplement disparu. L'aide de l'Etat doit permettre de tenir en attendant le rebond de l'économie.'
Malgré la crise, cette industrie conserve de belles marques de luxe (Rolls Royce, Aston Martin, Jaguar) et la situation des différents groupes est loin d'être homogène. D'un côté, on trouve les voitures japonaises, Mini (BMW), Fiat, Skoda et Ford dont les performances sont honorables ; de l'autre, les constructeurs en difficulté, à commencer par General Motors et Land Rover, dont les modèles, mal adaptés aux temps, sont boudés par le consommateur. Enfin, le secteur a su exploiter des 'niches' de marché où le savoir-faire traditionnel d'Albion excelle : design, recherche et développement, formule 1.
Source: Yahoo News
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