Le nombre de chômeurs a augmenté de 198.838 personnes en janvier par rapport à décembre 2008, soit une hausse de 6,35%.
Le chef de gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, a reconnu que l'Espagne était confrontée "au pire moment de la crise" et a appelé les banques du pays à rouvrir les robinets du crédit pour relancer l'économie. Il a toutefois assuré que le plan de relance du gouvernement, avec 11 milliards d'euros d'investissements pour réaliser des travaux publics, commencerait à générer des emplois "à partir de mars et avril", avec la création d'un total de 300.000 postes.
Le chef de l'opposition de droite, Mariano Rajoy, a qualifié ces chiffres "d'énorme tragédie" et a appelé le gouvernement à changer "radicalement" sa politique économique.
Selon le ministère du Travail, ce chiffre de janvier est un record depuis au moins 1996, date du début du calcul du nombre de demandeurs d'emplois selon cette méthode. En l'espace d'un an (entre janvier 2008 et janvier 2009), le nombre des chômeurs a augmenté de 1,065 million, soit une hausse de 47,12%, selon un communiqué du ministère du Travail.
L'économie espagnole "continue d'être influencée par la grave crise financière internationale, le manque de liquidité et la chute de la consommation", a indiqué la responsable de l'emploi au ministère du Travail, Maravillas Rojo.
Le ministère, qui diffuse mois après mois les statistiques sur le nombre de sans emplois, ne calcule pas le taux de chômage national. En revanche l'Institut de la statistique (Ine) diffuse une fois par trimestre son calcul du taux de chômage. Selon la dernière annonce de l'Ine, datant de fin janvier, le taux de chômage espagnol s'est établi à 13,91% de la population active au quatrième trimestre, soit le niveau le plus élevé de l'Union européenne.
Après plus de dix ans de forte croissance économique, les entreprises du bâtiment, ainsi que les constructeurs automobiles implantés en Espagne, multiplient les suppressions d'emplois ou les mesures de chômage technique. La situation devrait empirer cette année. En janvier, le gouvernement a fortement revu à la baisse ses prévisions économiques. Il prévoit un taux de chômage de 15,9% à la fin de 2009, soit exactement le double de celui de l'été 2007 (7,95%) quand il avait touché un niveau plancher.
Source: Yahoo News
Le chef de gouvernement socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, a reconnu que l'Espagne était confrontée "au pire moment de la crise" et a appelé les banques du pays à rouvrir les robinets du crédit pour relancer l'économie. Il a toutefois assuré que le plan de relance du gouvernement, avec 11 milliards d'euros d'investissements pour réaliser des travaux publics, commencerait à générer des emplois "à partir de mars et avril", avec la création d'un total de 300.000 postes.
Le chef de l'opposition de droite, Mariano Rajoy, a qualifié ces chiffres "d'énorme tragédie" et a appelé le gouvernement à changer "radicalement" sa politique économique.
Selon le ministère du Travail, ce chiffre de janvier est un record depuis au moins 1996, date du début du calcul du nombre de demandeurs d'emplois selon cette méthode. En l'espace d'un an (entre janvier 2008 et janvier 2009), le nombre des chômeurs a augmenté de 1,065 million, soit une hausse de 47,12%, selon un communiqué du ministère du Travail.
L'économie espagnole "continue d'être influencée par la grave crise financière internationale, le manque de liquidité et la chute de la consommation", a indiqué la responsable de l'emploi au ministère du Travail, Maravillas Rojo.
Le ministère, qui diffuse mois après mois les statistiques sur le nombre de sans emplois, ne calcule pas le taux de chômage national. En revanche l'Institut de la statistique (Ine) diffuse une fois par trimestre son calcul du taux de chômage. Selon la dernière annonce de l'Ine, datant de fin janvier, le taux de chômage espagnol s'est établi à 13,91% de la population active au quatrième trimestre, soit le niveau le plus élevé de l'Union européenne.
Après plus de dix ans de forte croissance économique, les entreprises du bâtiment, ainsi que les constructeurs automobiles implantés en Espagne, multiplient les suppressions d'emplois ou les mesures de chômage technique. La situation devrait empirer cette année. En janvier, le gouvernement a fortement revu à la baisse ses prévisions économiques. Il prévoit un taux de chômage de 15,9% à la fin de 2009, soit exactement le double de celui de l'été 2007 (7,95%) quand il avait touché un niveau plancher.
Source: Yahoo News