C'est une bonne nouvelle en période de soldes et de "prime à la casse" chez les concessionnaires automobiles mais l'enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages n'en reste pas moins à des niveaux très bas.
Et elle dénote une nouvelle montée des craintes concernant le chômage, à la veille d'une journée de mobilisation interprofessionnelle en France.
Calculé par l'Insee, l'indicateur résumé de l'opinion des ménages est remonté à -41 en données corrigées des variations saisonnières, son meilleur niveau depuis les -38 du mois d'avril 2008, contre -44 (confirmé) en décembre et -45 prévu en moyenne par les économistes.
Son plus bas, -47, remonte au mois de juillet et avait été frôlé en octobre (-46) avant, déjà, un rebond de trois points en novembre.
"L'indicateur reste faible en valeur absolue mais remonte à son meilleur niveau depuis avril. Il semble que le plus bas pour la confiance des ménages soit maintenant derrière nous," estime Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas.
L'amélioration tient entièrement à l'impact favorable de la baisse des prix de l'énergie et de la décrue de l'inflation sur le pouvoir d'achat, ajoute-t-il.
Parmi les cinq soldes d'opinion qui entrent dans le calcul de l'indicateur, quatre ont évolué favorablement en janvier. L'opinion concernant la situation financière passée et future est en petite hausse et les Français estiment que leur niveau de vie a cessé de se dégrader au cours des dernières semaines.
En conséquence, ils sont plus nombreux à juger que le moment est opportun pour réaliser des achats importants. Le solde correspondant augmente pour le deuxième mois consécutif, à -30 (également son meilleur niveau depuis avril) contre -34 en décembre et -37 en novembre.
L'enquête de l'Insee fait écho à la légère hausse de la confiance du consommateur allemand annoncée par l'institut GfK et à l'amélioration inattendue des indices des directeurs d'achat en janvier en France et dans la zone euro.
Mais si les ménages ont bien ressenti la baisse de l'inflation, ils sont aussi sensibles à la dégradation du marché du travail.
Le solde sur l'évolution du chômage dans les 12 prochains mois a ainsi atteint 82 contre 81 en décembre, un niveau sans précédent depuis la création de l'enquête de l'Insee en 1987.
Ce solde n'entre cependant pas dans le calcul de l'indicateur synthétique, ce qui relativise quelque peu l'amélioration de janvier.
"Les craintes de chômage continuent de monter et à un niveau très élevé. Cela est de nature à peser durablement sur le sentiment des ménages, et d'autant plus que le chômage va augmenter toute l'année qui vient au minimum," avertit Bruno Cavalier chez Oddo.
Les économistes relèvent aussi que le solde sur l'opportunité d'épargner, qui n'entre pas non plus dans le calcul de l'indicateur principal, a augmenté de trois points à 20, en hausse pour le troisième mois consécutif.
La tentation de constituer une épargne de précaution en période de crise ne serait évidemment pas une bonne nouvelle pour la consommation qui, avec les dépenses publiques, est seule à même de faire repartir la machine économique.
Du côté des industriels en effet, les perspectives sont toujours moroses, à en croire l'enquête trimestrielle de conjoncture dans l'industrie publiée au même moment par l'Insee.
Les chefs d'entreprise continuent de prévoir une baisse de la demande au premier trimestre 2009 et se préparent à réduire en conséquence leurs effectifs - de quoi alimenter les craintes des ménages sur le chômage.
Source: Yahoo News
Et elle dénote une nouvelle montée des craintes concernant le chômage, à la veille d'une journée de mobilisation interprofessionnelle en France.
Calculé par l'Insee, l'indicateur résumé de l'opinion des ménages est remonté à -41 en données corrigées des variations saisonnières, son meilleur niveau depuis les -38 du mois d'avril 2008, contre -44 (confirmé) en décembre et -45 prévu en moyenne par les économistes.
Son plus bas, -47, remonte au mois de juillet et avait été frôlé en octobre (-46) avant, déjà, un rebond de trois points en novembre.
"L'indicateur reste faible en valeur absolue mais remonte à son meilleur niveau depuis avril. Il semble que le plus bas pour la confiance des ménages soit maintenant derrière nous," estime Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas.
L'amélioration tient entièrement à l'impact favorable de la baisse des prix de l'énergie et de la décrue de l'inflation sur le pouvoir d'achat, ajoute-t-il.
Parmi les cinq soldes d'opinion qui entrent dans le calcul de l'indicateur, quatre ont évolué favorablement en janvier. L'opinion concernant la situation financière passée et future est en petite hausse et les Français estiment que leur niveau de vie a cessé de se dégrader au cours des dernières semaines.
En conséquence, ils sont plus nombreux à juger que le moment est opportun pour réaliser des achats importants. Le solde correspondant augmente pour le deuxième mois consécutif, à -30 (également son meilleur niveau depuis avril) contre -34 en décembre et -37 en novembre.
L'enquête de l'Insee fait écho à la légère hausse de la confiance du consommateur allemand annoncée par l'institut GfK et à l'amélioration inattendue des indices des directeurs d'achat en janvier en France et dans la zone euro.
Mais si les ménages ont bien ressenti la baisse de l'inflation, ils sont aussi sensibles à la dégradation du marché du travail.
Le solde sur l'évolution du chômage dans les 12 prochains mois a ainsi atteint 82 contre 81 en décembre, un niveau sans précédent depuis la création de l'enquête de l'Insee en 1987.
Ce solde n'entre cependant pas dans le calcul de l'indicateur synthétique, ce qui relativise quelque peu l'amélioration de janvier.
"Les craintes de chômage continuent de monter et à un niveau très élevé. Cela est de nature à peser durablement sur le sentiment des ménages, et d'autant plus que le chômage va augmenter toute l'année qui vient au minimum," avertit Bruno Cavalier chez Oddo.
Les économistes relèvent aussi que le solde sur l'opportunité d'épargner, qui n'entre pas non plus dans le calcul de l'indicateur principal, a augmenté de trois points à 20, en hausse pour le troisième mois consécutif.
La tentation de constituer une épargne de précaution en période de crise ne serait évidemment pas une bonne nouvelle pour la consommation qui, avec les dépenses publiques, est seule à même de faire repartir la machine économique.
Du côté des industriels en effet, les perspectives sont toujours moroses, à en croire l'enquête trimestrielle de conjoncture dans l'industrie publiée au même moment par l'Insee.
Les chefs d'entreprise continuent de prévoir une baisse de la demande au premier trimestre 2009 et se préparent à réduire en conséquence leurs effectifs - de quoi alimenter les craintes des ménages sur le chômage.
Source: Yahoo News
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