Ces chaussettes doivent en effet leurs propriétés antibactériennes au nano-argent, un produit qui se retrouve dans l'environnement au fil des lavages. «Si 10 % des Français portaient aujourd'hui ce type de chaussettes, ce sont 18 tonnes d'argent qui seraient rejetées chaque année dans l'eau», s'inquiète Dominique Gombert, chef d'expertise de l'agence.
Risques pour l'homme et l'environnement
Ces particules, mille fois plus petites qu'une cellule, passent sans difficulté les stations d'épuration. Or, leur toxicité a été démontrée pour au moins deux espèces de poisson.
Par principe de précaution, l'agence demande donc que l'on retire du marché tous les produits contenant des nanomatériaux dont le bénéfice pour l'homme est faible. Elle recommande également la création d'un étiquetage clair. Car beaucoup de nanomatériaux sont aujourd'hui présents, clandestinement, jusque dans notre assiette : si sel, sucre en poudre ou ketchup restent fluides, c'est bien souvent grâce au silice amorphe, un anti-agglomérant dont on ne connaît pas l'effet sur l'homme.
Source: 20 minyes.fr via Yahoo
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