Au volant d'un véhicule tout-terrain blanc, Zelaya a quitté jeudi l'ambassade du Honduras dans la capitale nicaraguayenne à destination d'Estelí, ville située à quelque 40 km au sud de la frontière hondurienne.
Il était accompagné de tout un cortège composé notamment du chef de la diplomatie du Venezuela Nicolás Maduro, du vétéran de la guérilla sandiniste Edén Pastora, de certains de ses ministres ainsi que d'une cohorte de journalistes et de sympathisants venus du Honduras.
Zelaya a annoncé qu'il effectuerait samedi une nouvelle tentative de regagner le Honduras, et passerait auparavant sa journée de vendredi enfermé dans son hôtel, à envisager par quel moyen le faire, terre, air ou mer.
Le gouvernement hondurien de facto qui l'a envoyé en exil a assuré qu'il serait arrêté en cas de retour et a imposé un couvre-feu nocturne le long de la frontière.
"Chers soldats honduriens, ne pointez pas vos fusils sur le représentant du peuple, contre le peuple, ces fusils doivent servir à défendre le peuple, pas à l'attaquer", a lancé Zelaya, 56 ans, s'adressant à l'armée de son pays au cours d'une conférence de presse.
"Je marche sur le Honduras", a-t-il ajouté, appelant les Honduriens à venir à sa rencontre, à se diriger vers la frontière et à "ne pas avoir peur des soldats". "Je suis fort, je n'ai pas peur, mais je sais que je suis en danger", a-t-il ajouté.
Son renversement a été condamné par tous les gouvernements de la région et une médiation a été entamée, mais les efforts en vue d'aboutir à un compromis ont échoué.
José Miguel Insulza, secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), refuse cependant de jeter l'éponge: estimant qu'un compromis était encore possible, il a qualifié de "précipitée" la décision de Zelaya de rentrer au Honduras. "Il a toujours voulu rentrer dans son pays, mais il est important de faire un effort pour éviter une confrontation très probable", a-t-il déclaré.
Une décision de retour que Washington aussi juge peu prudente, le porte-parole du département d'Etat P.J. Crowley jugeant "contreproductif" tout "pas susceptible d'aggraver les risques de violence au Honduras".
C'est la deuxième tentative de retour au pays de Zelaya, qui avait été arrêté par l'armée et chassé du pouvoir fin juin: le 5 juillet son avion avait été contraint à faire demi-tour, empêché de se poser sur l'aéroport de Tegucigalpa par l'armée déployée sur la piste. Sa tentative avait déclenché des affrontements autour de l'aéroport, qui coûtèrent la vie à un de ses partisans.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Il était accompagné de tout un cortège composé notamment du chef de la diplomatie du Venezuela Nicolás Maduro, du vétéran de la guérilla sandiniste Edén Pastora, de certains de ses ministres ainsi que d'une cohorte de journalistes et de sympathisants venus du Honduras.
Zelaya a annoncé qu'il effectuerait samedi une nouvelle tentative de regagner le Honduras, et passerait auparavant sa journée de vendredi enfermé dans son hôtel, à envisager par quel moyen le faire, terre, air ou mer.
Le gouvernement hondurien de facto qui l'a envoyé en exil a assuré qu'il serait arrêté en cas de retour et a imposé un couvre-feu nocturne le long de la frontière.
"Chers soldats honduriens, ne pointez pas vos fusils sur le représentant du peuple, contre le peuple, ces fusils doivent servir à défendre le peuple, pas à l'attaquer", a lancé Zelaya, 56 ans, s'adressant à l'armée de son pays au cours d'une conférence de presse.
"Je marche sur le Honduras", a-t-il ajouté, appelant les Honduriens à venir à sa rencontre, à se diriger vers la frontière et à "ne pas avoir peur des soldats". "Je suis fort, je n'ai pas peur, mais je sais que je suis en danger", a-t-il ajouté.
Son renversement a été condamné par tous les gouvernements de la région et une médiation a été entamée, mais les efforts en vue d'aboutir à un compromis ont échoué.
José Miguel Insulza, secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), refuse cependant de jeter l'éponge: estimant qu'un compromis était encore possible, il a qualifié de "précipitée" la décision de Zelaya de rentrer au Honduras. "Il a toujours voulu rentrer dans son pays, mais il est important de faire un effort pour éviter une confrontation très probable", a-t-il déclaré.
Une décision de retour que Washington aussi juge peu prudente, le porte-parole du département d'Etat P.J. Crowley jugeant "contreproductif" tout "pas susceptible d'aggraver les risques de violence au Honduras".
C'est la deuxième tentative de retour au pays de Zelaya, qui avait été arrêté par l'armée et chassé du pouvoir fin juin: le 5 juillet son avion avait été contraint à faire demi-tour, empêché de se poser sur l'aéroport de Tegucigalpa par l'armée déployée sur la piste. Sa tentative avait déclenché des affrontements autour de l'aéroport, qui coûtèrent la vie à un de ses partisans.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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