Au total, une dizaine d'interpellations ont été réalisées, trois policiers et un gendarme ont été légèrement blessés, dont trois par balles, selon le préfet de Martinique Ange Mancini.
Les pompiers sont intervenus sur une vingtaine de feux de poubelle et huit véhicules au cours de la nuit, le calme revenant vers 4h du matin.
Vendredi, les violences ont éclaté quand un convoi de socioprofessionnels, d'agriculteurs et de représentants du BTP (bâtiment et travaux publics) qui organisaient une "manifestation pacifique" pour demander au préfet de libérer les zones industrielles ont été pris à partie par des grévistes. L'intervention des forces de l'ordre, qui ont tiré des grenades lacrymogènes, a alors attisé la colère des manifestants.
Mais samedi matin, hormis quelques carcasses de véhicules brûlés, tout avait été nettoyé et la ville reprenait peu à peu vie.
À l'appel du "collectif du 5 février", environ 5.000 personnes ont défilé dans les rues de Fort-de-France derrière les membres du collectif, protégés par un cordon de sécurité humain.
"C'est un appel à manifester dans le calme et la dignité suite aux événements d'hier et à l'intervention regrettable des forces de l'ordre", a déclaré Michel Monrose, le président du collectif, après un mois et deux jours de grève générale contre la vie chère et pour une hausse des salaires.
Les négociations devaient reprendre à 15h en préfecture alors que vendredi, avant la suspension due aux violences, les membres du collectif et les représentants de la grande distribution étaient enfin tombés d'accord sur une baisse des prix de 20% sur 100 familles de "produits de première nécessité".
Un accord-cadre portant sur 400 articles au sein de 100 familles de produits a été signé vers midi et sera applicable "30 jours après l'ouverture des magasins".
Satisfait, Michel Monrose a néanmoins ajouté "qu'il reste encore quelques petits ajustements à faire sur la commission des salaires", pour laquelle le collectif demande 250 d'euros d'augmentation pour les bas revenus et que le mouvement "pourra s'achever lorsque les dossiers principaux auront trouvé un règlement", ce qu'il espère "au plus vite".
De son côté, le préfet Ange Mancini, réitérant son appel au calme, a qualifié les résultats des négociations en cours depuis un mois de "significatifs et excellents" et souhaité "une fin de crise rapide où tout le monde pourra sortir la tête haute".
Source: Yahoo News
Les pompiers sont intervenus sur une vingtaine de feux de poubelle et huit véhicules au cours de la nuit, le calme revenant vers 4h du matin.
Vendredi, les violences ont éclaté quand un convoi de socioprofessionnels, d'agriculteurs et de représentants du BTP (bâtiment et travaux publics) qui organisaient une "manifestation pacifique" pour demander au préfet de libérer les zones industrielles ont été pris à partie par des grévistes. L'intervention des forces de l'ordre, qui ont tiré des grenades lacrymogènes, a alors attisé la colère des manifestants.
Mais samedi matin, hormis quelques carcasses de véhicules brûlés, tout avait été nettoyé et la ville reprenait peu à peu vie.
À l'appel du "collectif du 5 février", environ 5.000 personnes ont défilé dans les rues de Fort-de-France derrière les membres du collectif, protégés par un cordon de sécurité humain.
"C'est un appel à manifester dans le calme et la dignité suite aux événements d'hier et à l'intervention regrettable des forces de l'ordre", a déclaré Michel Monrose, le président du collectif, après un mois et deux jours de grève générale contre la vie chère et pour une hausse des salaires.
Les négociations devaient reprendre à 15h en préfecture alors que vendredi, avant la suspension due aux violences, les membres du collectif et les représentants de la grande distribution étaient enfin tombés d'accord sur une baisse des prix de 20% sur 100 familles de "produits de première nécessité".
Un accord-cadre portant sur 400 articles au sein de 100 familles de produits a été signé vers midi et sera applicable "30 jours après l'ouverture des magasins".
Satisfait, Michel Monrose a néanmoins ajouté "qu'il reste encore quelques petits ajustements à faire sur la commission des salaires", pour laquelle le collectif demande 250 d'euros d'augmentation pour les bas revenus et que le mouvement "pourra s'achever lorsque les dossiers principaux auront trouvé un règlement", ce qu'il espère "au plus vite".
De son côté, le préfet Ange Mancini, réitérant son appel au calme, a qualifié les résultats des négociations en cours depuis un mois de "significatifs et excellents" et souhaité "une fin de crise rapide où tout le monde pourra sortir la tête haute".
Source: Yahoo News
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