Iran: un spécialiste du nucléaire tué dans un attentat
Un chercheur iranien en physique nucléaire a été tué et un autre a été blessé dans un double attentat à la voiture piégée commis lundi à Téhéran, rapporte la chaîne de télévision iranienne en arabe Al Alam. Une rencontre entre représentants de la République islamique et des grandes puissances doit avoir lieu le mois prochain pour évoquer le programme nucléaire de Téhéran, ce qui attise la convoitise en matière de renseignements au sujet de ce programme, disent les observateurs. Ces derniers mois, plusieurs "espions du nucléaire" ont été arrêtés en Iran et les autorités ont adressé une mise en garde aux citoyens tentés de livrer des informations à l'étranger. "Majid Shahriyari est mort en martyr et son épouse a été blessée (...) Fereydoum Abbasi-Davani et sa femme ont tous deux été blessés. Les agresseurs ont déposé des bombes dans les véhicules des deux enseignants", a-t-on déclaré à la radio publique. "La patience de notre nation à des limites (...). (Reuters)
Hariri prône à Téhéran l'unité entre Iraniens et Arabes
Au deuxième jour de sa visite à Téhéran, le Premier ministre libanais Saad Hariri a souligné dimanche la "grande importance" de l'union entre l'Iran et le monde arabe face aux menaces communes, à l'occasion d'une rencontre avec le ministre iranien de la Défense, Ahamad Vahidi. Le Liban poursuivra sa "résistance" face à Israël, a assuré le fils de Rafic Hariri, ancien Premier ministre assassiné début 2005 à Beyrouth, qui dirige aujourd'hui un gouvernement d'unité nationale comprenant des représentants du puissant Hezbollah, obligé local de l'Iran. Cette visite de trois jours du leader sunnite en Iran chiite intervient un mois après le voyage au Liban du président Mahmoud Ahmadinejad - la première d'un chef d'Etat iranien dans ce pays. Ahmadinejad s'était notamment rendu dans les fiefs du mouvement chiite libanais dans les faubourgs sud de Beyrouth et au Sud-Liban, jusqu'à quelques kilomètres à peine de la frontière avec Israël. Une des raisons de la visite à Téhéran de Hariri, un proche de l'Arabie saoudite, est de tenter d'obtenir de (Reuters)
Immigration: le gouvernement approuve la construction d'un centre de rétention
Le gouvernement israélien a donné son feu vert dimanche à la construction d'un immense centre de rétention destiné à accueillir les milliers d'immigrés clandestins africains qui entrent par la poreuse frontière entre l'Etat hébreu et l'Egypte. "Il y a une vague croissante qui menace les emplois israéliens, une vague de migrants clandestins que nous devons arrêter à cause de ses dures implications sur le caractère d'Israël", avait expliqué Benyamin Nétanyahou devant le gouvernement. Le centre constituerait une "solution humanitaire" pour les clandestins dans l'attente de leur expulsion, a-t-il dit. Le chef du gouvernement a précisé que la mesure s'inscrit dans le cadre d'une approche à plusieurs axes qui prévoit également la construction d'une barrière le long des 220km de la frontière avec l'Egypte et ainsi que de lourdes amendes pour les personnes qui emploient des clandestins. Ce projet alimente le débat déjà houleux en Israël sur la gestion des flux de migrants. Ses détracteurs estiment que le centre, qui doit être installé en six mois et supervisé par le service pénitentiaire, risque de devenir rapidement un camps de réfugiés insalubre. (AP)
Le Soudan va boycotter le sommet UE-UA en Libye
Le Soudan boycottera le sommet Union africaine-Union européenne qui s'ouvre lundi à Syrte en Libye, en signe de protestation contre les pressions de l'UE pour que le président soudanais, Omar Hassan al Bachir, n'y participe pas, a annoncé dimanche un responsable soudanais. "Le Soudan ne participera pas à ce sommet, à quelque niveau que ce soit. Nous nous en sommes retirés", a déclaré à Reuters ce responsable soudanais sous le couvert de l'anonymat. "Le président n'ira pas (...). Cela à cause de la position de l'UE", a ajouté ce responsable. Bachir est inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre, ce qui isole le Soudan et restreint les mouvements de son président aux seuls pays amis de la région. Samedi, l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki avait déclaré, à l'issue d'un entretien avec Bachir et le président du Sud-Soudan autonome, Salva Kiir, que le président soudanais comptait assister lundi et mardi au sommet UA-UE. La Libye n'a pas signé le traité de la CPI et n'est pas tenue d'arrêter Bachir si le chef de l'Etat se trouve sur son territoire.(Reuters)
Manifestation au Maroc contre un parti espagnol sur le Sahara
Des centaines de milliers de Marocains ont manifesté dimanche à Casablanca contre le Parti populaire espagnol (PP, opposition), qui a dénoncé des atteintes aux droits de l'homme au Sahara occidental. Brandissant des drapeaux marocains et des banderoles, les manifestants, emmenés par le Premier ministre Abbas el Fassi, scandaient "Parti populaire, ennemi du Maroc". Le parti de l'Istiqlal d'Abbas Fassi et quinze autres formations politiques ont publié un communiqué conjoint condamnant le PP pour son "activisme effréné contre le Maroc". Ils font valoir que le Parti populaire a joué un rôle actif dans un vote récent du Parlement européen en faveur d'une enquête internationale sur les violences survenues au début du mois au Sahara occidental, ex-colonie espagnole. Les forces de sécurité marocaines et des manifestants indépendantistes se sont affrontés le 8 novembre à Laayoune, principale ville du territoire annexé par le Maroc en 1975. Plusieurs membres des forces de sécurité et des civils auraient péri dans ces violences.A la suite de ces heurts, le Front Polisario, qui milite pour l'indépendance du territoire côtier, a réclamé une enquête indépendante des Nations unies. (Reuters)
La Guinée-Conakry ferme ses frontières
La Guinée-Conakry a fermé ses frontières terrestres, maritimes et aériennes, rapporte un haut responsable de la police d'un pays voisin, la Sierra Leone. Des centaines de ressortissants de Sierra Leone, qui s'étaient rendus en Guinée pour affaires, sont bloqués, affirme dimanche le commissaire Alfred Dassama. La police guinéenne a expliqué qu'il s'agissait d'une "mesure de sécurité", rapporte le responsable policier sierra-léonais. La Guinée a annoncé la fermeture de toutes ses frontières samedi soir, précise M. Dassama. Freetown est en train de négocier avec Conakry afin que ses ressortissants puissent rentrer chez eux. (AP)
L'opposition égyptienne crie à la fraude aux législatives
L'opposition égyptienne a crié à la fraude dimanche lors d'élections législatives qui devraient sans surprise reconduire une majorité d'élus du parti présidentiel, le PND bien décidé à empêcher les Frères musulmans de rééditer leur succès de 2005 où ils avaient obtenu un cinquième des sièges. Pour sa part, la commission électorale a déclaré que l'élection avait été équitable et que les résultats nationaux seraient annoncés mardi. Dans certains cas, des électeurs ont été refoulés sous divers prétextes, ont affirmé des groupes de défense des droits de l'homme et des militants d'opposition. Dans d'autres, les électeurs ont constaté que les urnes étaient pleines à ras bord quelques minutes seulement après l'ouverture des bureaux de vote. "On ne peut pas parler d'élections, tout est truqué, c'est une honte", a dit Hassan Sallam en sortant de l'isoloir à Raml, un quartier d'Alexandrie, dans le nord du pays. "Les urnes étaient déjà pleines." Abdel-Salam Mahgoub, candidat dans cette circonscription du Parti national démocratique au pouvoir, a rejeté ces accusations. (Reuters)
Côte d'Ivoire: échange d'accusations après le vote
Les camps des deux candidats se sont mutuellement accusés dimanche d'intimidations contre les électeurs, au terme d'un second tour de la présidentielle censé mettre fin à dix ans d'instabilité politique en Côte d'Ivoire. La commission électorale a déclaré avoir fini de compter les bulletins mais qu'elle ne rendrait pas le résultat public avant lundi. Le duel, très serré, oppose le président sortant Laurent Gbagbo à l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara. Cinq membres des forces de sécurité ont été tués à Daloa dans l'ouest du pays peu avant le début du dépouillement, au moment de la fermeture des bureaux de vote à 17h00 locales (17h00 GMT). Il s'agit de deux policiers, d'un gendarme et de deux soldats, a dit Pascal Affi N'Guessan, directeur de campagne de Laurent Gbagbo. Selon deux sources proches des services de sécurité, ces hommes ont été tués aux abords de trois bureaux de vote où des Ivoiriens en colère se plaignaient d'être empêchés de voter. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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