La veille, le chef de la Maison blanche avait conclu avec le président Dmitri Medvedev des accords sur la réduction des arsenaux stratégiques des deux pays et sur le transit par la Russie de troupes et de matériel offensifs pour l'armée américaine en Afghanistan.
Mardi matin, le chef de l'Etat américain a eu un petit déjeuner de travail assez froid avec l'actuel Premier ministre Vladimir Poutine, un ancien du KGB soviétique qui semble conserver la haute main sur les affaires de sécurité après avoir cédé la présidence à son dauphin Medvedev.
Obama a estimé que Moscou et Washington ne pouvaient être d'accord sur tout mais qu'ils avaient une excellente occasion d'équilibrer et de renforcer leurs relations. De son côté, Poutine a assuré que la Russie comptait sur la présidence d'Obama pour concrétiser ses espoirs de relations meilleures.
Les deux hommes ont parlé de la Géorgie, de l'Ukraine et de l'ère post-soviétique plus généralement, a confié l'entourage de Poutine. Selon celui-ci, Obama a "promis de prendre en considération les spécificités" des relations entre Moscou et ces deux pays candidats à l'Otan.
Ultérieurement, dans un discours à l'école de commerce de Moscou, le président américain a, citant l'Ukraine et la Géorgie, rappelé que la souveraineté des Etats devait être un pilier de l'ordre international.
Rejetant le vieux concept soviétique de "sphères d'influence", il a assuré que l'Otan cherchait à collaborer avec la Russie et non à l'affronter.
Sur un autre point de divergence avec la Russie, concernant le projet d'installation d'éléments du bouclier antimissile américaine en Pologne et en République tchèque, que Moscou considère comme une menace pour sa sécurité, Obama s'est voulu conciliant.
"Si la menace du programme nucléaire et balistique de l'Iran est éliminée, la raison motrice de la défense antimissile en Europe le sera aussi", a dit Obama.
Le chef de la Maison blanche a donc souhaité que la Russie se joigne aux Etats-Unis dans leurs efforts pour interrompre la propagation des armes nucléaires et faire cesser les programmes nucléaires nord-coréen et iranien.
"L'Amérique veut une Russie forte, prospère et pacifique", a-t-il encore affirmé. "Sur les questions fondamentales qui feront ce siècle, les Américains et les Russes partagent des intérêts communs qui forment une base de coopération", a-t-il ajouté.
Dans ce discours, où chaque mot avait été soigneusement soupesé, Obama a fait l'éloge de l'histoire et de la culture russes, évitant tout critique directe du Kremlin mais vantant les mérites de la liberté, de la démocratie et de l'Etat de droit.
Il a en outre dénoncé la corruption et l'autoritarisme, deux maux qui affectent profondément la Russie, selon nombre de critiques du régime. "Partout on devrait avoir le droit de faire des affaires et de bénéficier d'éducation sans avoir à payer de pots-de-vin."
"Ce n'est pas une idée américaine ou russe, c'est la façon dont les pays réussiront au XXIe siècle", a ajouté Obama, qui est accompagné de grands patrons américaine se plaignant que la faiblesse de l'Etat de droit et la corruption les privent du marché russe.
Le secrétaire américain au Commerce, Gary Locke, qui est aussi du voyage, a déclaré à Reuters que ces responsables réclamaient "davantage de visibilité, de stabilité, de transparence et d'Etat de droit".
Obama a présenté son déplacement, dépourvu de l'"Obamania" qui a marqué ses autres visites à l'étranger, comme un nouveau départ dans les relations entre le Kremlin et la Maison blanche.
"Américains et Russes doivent accomplir un effort soutenu pour identifier leurs intérêts mutuels, approfondir la dialogue et la coopération", a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News
Mardi matin, le chef de l'Etat américain a eu un petit déjeuner de travail assez froid avec l'actuel Premier ministre Vladimir Poutine, un ancien du KGB soviétique qui semble conserver la haute main sur les affaires de sécurité après avoir cédé la présidence à son dauphin Medvedev.
Obama a estimé que Moscou et Washington ne pouvaient être d'accord sur tout mais qu'ils avaient une excellente occasion d'équilibrer et de renforcer leurs relations. De son côté, Poutine a assuré que la Russie comptait sur la présidence d'Obama pour concrétiser ses espoirs de relations meilleures.
Les deux hommes ont parlé de la Géorgie, de l'Ukraine et de l'ère post-soviétique plus généralement, a confié l'entourage de Poutine. Selon celui-ci, Obama a "promis de prendre en considération les spécificités" des relations entre Moscou et ces deux pays candidats à l'Otan.
Ultérieurement, dans un discours à l'école de commerce de Moscou, le président américain a, citant l'Ukraine et la Géorgie, rappelé que la souveraineté des Etats devait être un pilier de l'ordre international.
Rejetant le vieux concept soviétique de "sphères d'influence", il a assuré que l'Otan cherchait à collaborer avec la Russie et non à l'affronter.
Sur un autre point de divergence avec la Russie, concernant le projet d'installation d'éléments du bouclier antimissile américaine en Pologne et en République tchèque, que Moscou considère comme une menace pour sa sécurité, Obama s'est voulu conciliant.
"Si la menace du programme nucléaire et balistique de l'Iran est éliminée, la raison motrice de la défense antimissile en Europe le sera aussi", a dit Obama.
Le chef de la Maison blanche a donc souhaité que la Russie se joigne aux Etats-Unis dans leurs efforts pour interrompre la propagation des armes nucléaires et faire cesser les programmes nucléaires nord-coréen et iranien.
"L'Amérique veut une Russie forte, prospère et pacifique", a-t-il encore affirmé. "Sur les questions fondamentales qui feront ce siècle, les Américains et les Russes partagent des intérêts communs qui forment une base de coopération", a-t-il ajouté.
Dans ce discours, où chaque mot avait été soigneusement soupesé, Obama a fait l'éloge de l'histoire et de la culture russes, évitant tout critique directe du Kremlin mais vantant les mérites de la liberté, de la démocratie et de l'Etat de droit.
Il a en outre dénoncé la corruption et l'autoritarisme, deux maux qui affectent profondément la Russie, selon nombre de critiques du régime. "Partout on devrait avoir le droit de faire des affaires et de bénéficier d'éducation sans avoir à payer de pots-de-vin."
"Ce n'est pas une idée américaine ou russe, c'est la façon dont les pays réussiront au XXIe siècle", a ajouté Obama, qui est accompagné de grands patrons américaine se plaignant que la faiblesse de l'Etat de droit et la corruption les privent du marché russe.
Le secrétaire américain au Commerce, Gary Locke, qui est aussi du voyage, a déclaré à Reuters que ces responsables réclamaient "davantage de visibilité, de stabilité, de transparence et d'Etat de droit".
Obama a présenté son déplacement, dépourvu de l'"Obamania" qui a marqué ses autres visites à l'étranger, comme un nouveau départ dans les relations entre le Kremlin et la Maison blanche.
"Américains et Russes doivent accomplir un effort soutenu pour identifier leurs intérêts mutuels, approfondir la dialogue et la coopération", a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News
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