Les dispositions révoquées vendredi par décret de M. Obama étaient "inutilement larges et injustifiées" et, "au cours des huit années passées, elles ont sapé les efforts pour promouvoir un planning familial volontaire, sûr et efficace dans les pays en développement", a expliqué le président dans un communiqué.
Signe du caractère sensible d'une telle décision, prise trois jours seulement après son investiture, M. Obama a signé le décret hors présence de la presse, à la différence d'autres décrets au grand retentissement signés la veille et ordonnant la fermeture du camp de Guantanamo.
Dans l'intention apparente d'apaiser les tensions et de mettre fin à un débat "éculé et improductif" qui a duré "trop longtemps" selon lui, M. Obama a annoncé l'ouverture dans les prochaines semaines d'une concertation avec toutes les parties concernées pour réduire le nombre des grossesses non-désirées et répondre au mieux aux besoins des femmes et des familles à travers le monde, a-t-il dit.
"Il est temps qu'on mette fin à la politisation de cette affaire", a-t-il ajouté.
M. Obama a aussi annoncé son intention de faire approuver par le Congrès le rétablissement de l'aide financière américaine au Fonds des Nations unies pour la population. Les Etats-Unis avait arrêté au début de l'administration Bush de soutenir cet organisme œuvrant pour le droit à la santé et l'égalité des chances parce que, selon eux, il aurait été associé aux programmes d'avortements et de stérilisation forcées en Chine.
L'interdiction abrogée vendredi était l'une des pommes de discorde dans la grande querelle de société entre les membres très actifs du mouvement contre l'avortement et leurs adversaires.
Elle a été instituée par le président républicain Ronald Reagan en 1984, dénoncée par l'un de ses successeurs démocrates Bill Clinton, puis rétablie dès 2001 peu après son entrée en fonctions par le républicain George W. Bush.
Elle interdisait le financement par de l'argent américain d'organisations qui seraient engagées dans des activités favorisant l'avortement ou militant en sa faveur, plaçant des organisations devant le dilemme de choisir entre renier l'avortement ou renoncer à l'aide considérable des Etats-Unis.
L'avènement du démocrate Obama a suscité une vive inquiétude chez les militants anti-avortement.
Plusieurs dizaines d'entre eux ont manifesté vendredi devant les grilles de la Maison Blanche. Parmi les panneaux qu'ils brandissaient, l'un proclamait: "Holocauste américain, l'avortement", sur fond de foetus mort reposant sur le drapeau des Etats-Unis.
La veille, les opposants à l'avortement s'étaient réunis par milliers à Washington, à l'occasion de la marche annuelle "pour la vie" marquant l'anniversaire d'une décision de justice capitale reconnaissant le droit des femmes à l'avortement aux Etats-Unis.
M. Obama, qui a fait la promesse globale de réconcilier un pays profondément divisé, a choisi d'attendre le lendemain de cet anniversaire pour agir.
Mais, dans une déclaration publiée jeudi, il a dit rester "déterminé à protéger la liberté des femmes de choisir" entre avoir un enfant ou pas.
L'avortement, a-t-il reconnu, est une "question sensible, qui souvent nous divise". Mais, a-t-il ajouté, "quel que soit notre point de vue, nous sommes unis dans la volonté ferme d'empêcher les grossesses non désirées, de réduire le nombre des avortements, et de soutenir les femmes et les familles dans le choix qu'elles font".
Source: Yahoo News
Signe du caractère sensible d'une telle décision, prise trois jours seulement après son investiture, M. Obama a signé le décret hors présence de la presse, à la différence d'autres décrets au grand retentissement signés la veille et ordonnant la fermeture du camp de Guantanamo.
Dans l'intention apparente d'apaiser les tensions et de mettre fin à un débat "éculé et improductif" qui a duré "trop longtemps" selon lui, M. Obama a annoncé l'ouverture dans les prochaines semaines d'une concertation avec toutes les parties concernées pour réduire le nombre des grossesses non-désirées et répondre au mieux aux besoins des femmes et des familles à travers le monde, a-t-il dit.
"Il est temps qu'on mette fin à la politisation de cette affaire", a-t-il ajouté.
M. Obama a aussi annoncé son intention de faire approuver par le Congrès le rétablissement de l'aide financière américaine au Fonds des Nations unies pour la population. Les Etats-Unis avait arrêté au début de l'administration Bush de soutenir cet organisme œuvrant pour le droit à la santé et l'égalité des chances parce que, selon eux, il aurait été associé aux programmes d'avortements et de stérilisation forcées en Chine.
L'interdiction abrogée vendredi était l'une des pommes de discorde dans la grande querelle de société entre les membres très actifs du mouvement contre l'avortement et leurs adversaires.
Elle a été instituée par le président républicain Ronald Reagan en 1984, dénoncée par l'un de ses successeurs démocrates Bill Clinton, puis rétablie dès 2001 peu après son entrée en fonctions par le républicain George W. Bush.
Elle interdisait le financement par de l'argent américain d'organisations qui seraient engagées dans des activités favorisant l'avortement ou militant en sa faveur, plaçant des organisations devant le dilemme de choisir entre renier l'avortement ou renoncer à l'aide considérable des Etats-Unis.
L'avènement du démocrate Obama a suscité une vive inquiétude chez les militants anti-avortement.
Plusieurs dizaines d'entre eux ont manifesté vendredi devant les grilles de la Maison Blanche. Parmi les panneaux qu'ils brandissaient, l'un proclamait: "Holocauste américain, l'avortement", sur fond de foetus mort reposant sur le drapeau des Etats-Unis.
La veille, les opposants à l'avortement s'étaient réunis par milliers à Washington, à l'occasion de la marche annuelle "pour la vie" marquant l'anniversaire d'une décision de justice capitale reconnaissant le droit des femmes à l'avortement aux Etats-Unis.
M. Obama, qui a fait la promesse globale de réconcilier un pays profondément divisé, a choisi d'attendre le lendemain de cet anniversaire pour agir.
Mais, dans une déclaration publiée jeudi, il a dit rester "déterminé à protéger la liberté des femmes de choisir" entre avoir un enfant ou pas.
L'avortement, a-t-il reconnu, est une "question sensible, qui souvent nous divise". Mais, a-t-il ajouté, "quel que soit notre point de vue, nous sommes unis dans la volonté ferme d'empêcher les grossesses non désirées, de réduire le nombre des avortements, et de soutenir les femmes et les familles dans le choix qu'elles font".
Source: Yahoo News
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