Quantcast
Sommaire
EditoWeb MagaZine
Découvrez sur EditoWeb Magazine une plongée captivante dans l'actualité et la littérature, avec des commentaires pointus, des œuvres littéraires variées de la science-fiction au polar, au fantastique à l'ésotérique

référencement Google et Google Actualités


Afrique et Moyen-Orient
04/08/2009 - 21:02

Référendum constitutionnel au Niger en pleine controverse

Les électeurs du Niger se prononcent ce mardi par référendum sur une prolongation du mandat présidentiel à laquelle s'opposent les adversaires politiques du chef de l'Etat, Mamadou Tandja, et que la communauté internationale estime préjudiciable à la stabilité nationale.



Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999 dans ce pays du Sahel, demande à rester à la tête de l'Etat trois années de plus afin de superviser d'importants investissements étrangers et des projets d'infrastructure impliquant la Chine et la France. Ce qui requiert une révision constitutionnelle.

Aux termes de la législation en vigueur, le second et dernier mandat de Tandja expire à la fin de l'année, et la Cour constitutionnelle a fait valoir que le projet du président était contraire aux dispositions de la Loi fondamentale.

Mamadou Tandja affirme, lui, que les Nigériens souhaitent qu'il reste au pouvoir pour mener de grands chantiers, notamment un projet minier avec le français Areva qui fera du pays le deuxième producteur d'uranium à l'horizon 2012, un projet de raffinerie avec la Chine et la construction d'un barrage hydroélectrique avec les bailleurs de fonds.

Les forces de sécurité ont annoncé qu'elles fermeraient les frontières terrestres entre lundi minuit et mardi minuit à l'occasion du référendum.

"Le gouvernement a pris des dispositions pour garantir un déroulement paisible du scrutin et permettre à chaque citoyen d'exercer son droit dans un environnement calme et sûr", a déclaré Tandja dans une allocution télévisée. "Je veillerai à ce que rien n'entrave la volonté souveraine du peuple."

Pour parvenir à ses fins, le chef de l'Etat a dissous le Parlement, seule institution à même de le poursuivre pour haute trahison. Il s'est adjugé les pleins pouvoirs, notamment sur le plan législatif, et a remplacé les membres de la Cour constitutionnelle qui lui étaient hostiles.

Des critiques ont été émises à l'étranger, mais le chef de l'Etat a fait comprendre qu'il ne céderait ni aux manifestations dans son pays, ni aux pressions et menaces de sanctions économiques extérieures.

Le dirigeant d'opposition Mahamadou Issoufou a exhorté les quelques six millions d'électeurs inscrits à boycotter le scrutin.

L'Union européenne a déjà suspendu le versement d'une tranche d'aide budgétaire et a noté que le projet de prolongation du mandat présidentiel risquait d'entraîner des "conséquences graves" pour la coopération entre le Niger et l'UE.

"La dissolution de la Cour constitutionnelle et l'exercice de pouvoirs gouvernementaux sans contrôle parlementaire sont des violations graves de valeurs démocratiques essentielles et des principes de l'Etat de droit", a souligné la présidence suédoise de l'UE.

Les Nations unies ont lancé un appel au calme pendant les opérations de vote.

"Le secrétaire général demande aux habitants du Niger de faire preuve de la plus grande modération et exhorte toutes les parties à s'abstenir de toute forme de violence", dit un communiqué de l'UE.


Source: Reuters via Yahoo News

Awa Diakhate










Flashback :
< >

Mardi 23 Août 2016 - 19:45 Portail automatique Istres Provence

Mercredi 23 Novembre 2011 - 21:22 Les Français en temps de crise

Europe | Amériques | Afrique et Moyen-Orient | Asie & Extrême Orient | Océanie | USA UK and Malta News | La actualidad en español | Deutsche Nachrichten | Nouvelles de la Faim et de la Mort!






Partageons sur FacebooK
Facebook Sylvie EditoWeb Facebook Henri EditoWeb