Le président du Conseil, Silvio Berlusconi, et son ministre de l'Economie, Giulio Tremonti, ont précisé lors d'une conférence de presse que l'argent proviendrait de fonds de l'Union européenne, de fonds d'urgence italiens et du changement d'attribution d'enveloppes initialement imputées à d'autres projets.
Mais ils n'ont pas donné beaucoup de détails aux économistes qui s'étaient plaints d'un manque de précisions sur les engagements financiers pris par le gouvernement après le séisme.
"Il n'est pas nécessaire de faire un trou dans le budget, il suffit de reventiler des dépenses existantes", a dit Tremonti.
Il a reconnu que le gouvernement ne savait pas encore combien d'argent serait nécessaire pour la reconstruction, mais que dès qu'il aurait une estimation, il demanderait une "contribution de solidarité à l'UE".
Le ministre de l'Economie a ajouté que l'Etat réprimerait les paris illégaux, ce qui devrait avoir pour effet de relever les recettes de la loterie nationale.
S'il faut plus de huit milliards d'euros, ils seront trouvés en luttant contre l'évasion fiscale, éventuellement dans le cadre d'une approche concertée de l'UE, a-t-il dit.
Berlusconi a déclaré que les 500 millions d'euros nécessaires d'ici l'automne pour abriter les milliers de personnes qui ont perdu leurs logements proviendraient aussi de l'UE.
Les finances publiques italiennes sont déjà confrontées à une récession sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le Fonds monétaire international a publié mercredi des projections prévoyant pour cette année un déficit de 5,4% du PIB italien, bien au dessus du plafond de trois pour cent fixé par l'Union européenne, et il pourrait progresser à 5,9% en 2010.
La dette de l'Italie, la plus élevée de la zone euro, devrait augmenter de 105,8% du PIB l'an dernier à 115,5% cette année et 121,1% en 2010.
Le gouvernement, qui maintient toujours officiellement un objectif de déficit de 3,7% pour cette année, devrait ajuster ses chiffres dans les prochains jours.
Mais Berlusconi s'est voulu positif lors de la conférence de presse de jeudi après l'approbation par le gouvernement de l'enveloppe de huit milliards d'euros.
"Pour la première fois, la réponse à des événements tels que le séisme n'a pas donné lieu à une hausse des impôts", s'est-il félicité.
Source: Yahoo News
Mais ils n'ont pas donné beaucoup de détails aux économistes qui s'étaient plaints d'un manque de précisions sur les engagements financiers pris par le gouvernement après le séisme.
"Il n'est pas nécessaire de faire un trou dans le budget, il suffit de reventiler des dépenses existantes", a dit Tremonti.
Il a reconnu que le gouvernement ne savait pas encore combien d'argent serait nécessaire pour la reconstruction, mais que dès qu'il aurait une estimation, il demanderait une "contribution de solidarité à l'UE".
Le ministre de l'Economie a ajouté que l'Etat réprimerait les paris illégaux, ce qui devrait avoir pour effet de relever les recettes de la loterie nationale.
S'il faut plus de huit milliards d'euros, ils seront trouvés en luttant contre l'évasion fiscale, éventuellement dans le cadre d'une approche concertée de l'UE, a-t-il dit.
Berlusconi a déclaré que les 500 millions d'euros nécessaires d'ici l'automne pour abriter les milliers de personnes qui ont perdu leurs logements proviendraient aussi de l'UE.
Les finances publiques italiennes sont déjà confrontées à une récession sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le Fonds monétaire international a publié mercredi des projections prévoyant pour cette année un déficit de 5,4% du PIB italien, bien au dessus du plafond de trois pour cent fixé par l'Union européenne, et il pourrait progresser à 5,9% en 2010.
La dette de l'Italie, la plus élevée de la zone euro, devrait augmenter de 105,8% du PIB l'an dernier à 115,5% cette année et 121,1% en 2010.
Le gouvernement, qui maintient toujours officiellement un objectif de déficit de 3,7% pour cette année, devrait ajuster ses chiffres dans les prochains jours.
Mais Berlusconi s'est voulu positif lors de la conférence de presse de jeudi après l'approbation par le gouvernement de l'enveloppe de huit milliards d'euros.
"Pour la première fois, la réponse à des événements tels que le séisme n'a pas donné lieu à une hausse des impôts", s'est-il félicité.
Source: Yahoo News
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