En indiquant samedi qu'elle avait envoyé une petite lettre à son ami José Luis Zapatero pour lui «présenter ses excuses» au sujet des propos selon elle «injurieux» du chef de l'Etat à son endroit, la présidente de Poitou-Charentes a surfé sur la polémique, déclenchant un tir de barrage d'une rare violence à droite. Tout en forçant les dirigeants socialistes à faire corps avec elle, malgré leurs réserves sur sa méthode.
Après avoir demandé «pardon» aux Africains insultés par le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy au début du mois, des excuses au Premier ministre espagnol ? «Je ne vais pas passer mon week-end à commenter les pardons de Ségolène», soupirait hier matin un proche d'Aubry. «Ségolène Royal a fait une fausse interprétation des propos de Sarkozy sur Zapatero.
Autant à Dakar elle avait raison, autant là des excuses, cela ne méritait pas cela», expliquait Jean-Marc Ayrault, le président du groupe socialiste à l'Assemblée. Surnommée un temps «Zapatera», Ségolène Royal sait que le Premier ministre espagnol, venu la soutenir lors d'un meeting à la présidentielle, est un des leaders les plus appréciés au PS. «C'est un piège. Soit on prend sa défense, et cela nous amène à ne pas dire exactement ce qu'on pense, soit on crie avec les loups», résumait un autre responsable socialiste.
La stratégie de Royal de s'opposer à Sarkozy sur le terrain international, domaine réservé du président de la République énerve quasiment autant au PS qu'à l'UMP. Sarkozy fait la leçon aux grands de ce monde ? Royal le sermonne : «Exercer le mandat de président de la République impose un devoir de maîtrise de son langage et de son comportement», écrit-elle dans sa missive.
Source: Libération via Yahoo News
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Après avoir demandé «pardon» aux Africains insultés par le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy au début du mois, des excuses au Premier ministre espagnol ? «Je ne vais pas passer mon week-end à commenter les pardons de Ségolène», soupirait hier matin un proche d'Aubry. «Ségolène Royal a fait une fausse interprétation des propos de Sarkozy sur Zapatero.
Autant à Dakar elle avait raison, autant là des excuses, cela ne méritait pas cela», expliquait Jean-Marc Ayrault, le président du groupe socialiste à l'Assemblée. Surnommée un temps «Zapatera», Ségolène Royal sait que le Premier ministre espagnol, venu la soutenir lors d'un meeting à la présidentielle, est un des leaders les plus appréciés au PS. «C'est un piège. Soit on prend sa défense, et cela nous amène à ne pas dire exactement ce qu'on pense, soit on crie avec les loups», résumait un autre responsable socialiste.
La stratégie de Royal de s'opposer à Sarkozy sur le terrain international, domaine réservé du président de la République énerve quasiment autant au PS qu'à l'UMP. Sarkozy fait la leçon aux grands de ce monde ? Royal le sermonne : «Exercer le mandat de président de la République impose un devoir de maîtrise de son langage et de son comportement», écrit-elle dans sa missive.
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