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Textes Littéraires
02/04/2008 - 00:00

Sans domicile fixe

Poésie et littérature

L'humanité a connu des moments de bonheur et de détresse, mais jamais elle n'a été aussi prête de s'auto-détruire. Ce monde est mal-heureusement miné par la violence verbale et physique de l'homme, indifférent aux cris de détresse et de désarroi de son univers, qui ne réalise toujours pas que lui seul peut sauver ce monde de ces formes de violence dont il est souvent l'auteur.

Ne sachant à qui se confier, les victimes directes de cette barbarie humaine - démunies, humiliées, dépossédées - n'ont d'autre choix que de s'exprimer dans le seul langage paisible et possible qui s’offre à elles, à savoir la poésie.

La lecture de ce recueil leur apportera un moment d'intenses émo-tions et de recueillement tel un miroir qui réflète la face cachée de ces barbaries.

À propos de l’auteur :

Jean Paul Kyungu-Masangu est né le 12 janvier 1972 à Lubumbashi (République démocratique du Congo). De nationalité congolaise, il est marié et père de famille.

Licencié en droit de l'université de Lubumbashi, il est actuellement fonctionnaire au Ministère des Affaires étrangères et Coopération internationnale et directeur général de la Solidarité pour le Progrès Social de Malemba-Nkulu. Il écrit des poèmes et des romans.



Venant de tous ce beaux horizons ;
Peuples qui souhaitent de tout cœur ;
Vivre seulement à l'unisson ;

IV. Victime de la violence ;
De ces hommes sans aucune vie ;
Pourrissant la belle ambiance ;
Eux qui sont symboles d'infamie ;

ILS GUETTENT NOS ENFANTS.

I. Ils jouent, dansent et poussent des cris ;
Enfants heureux d'être en vie ;
De cœur totalement pur ;
Ils vivent sans aucune peur ;

II. Tous les parents sont bienheureux ;
Parents au regard si curieux ;
Parents les regardant grandir ;
Au milieu de tous leur amis ;

III. Encore une fois sans pitié ;
Hélas' la belle société ;
Si pervertie par ce grand mal ;
Elle devient immorale ;

IV. Ils pillulent dans toutes nos rues ;
Ou le mal est apparu ;
Et cela sans aucun remords ;
La société tend à sa mort ;

V. A la merci des pédophiles ;
Qui ne sont que des criminels ;
Nos enfants ont besoin de nous ;
Et crient bien plus fort au secours.


Congo –KINSHASA.

Ton corps baigne dans le sang ;
Ton esprit erre dans le néant ;
Oh toi qui porte en ton sein ;
Ce nouveau joli enfant ;

II. Agonisant sur ton lit ;
Ton visage plein de douleurs ;
Tes voisins très contents crient ;
Et sans aucune pudeur ;

III. Heureux de te voir mourant ;
En l'honneur de ta perdition ;
Ils passent leur temps en buvant ;
Eux, ces dieux de conspirations ;

IV. Tu refuses cette mort ;
Décidant de donner la vie ;
Tu rebondis tel un ressort ;
Et l'humanité le vit.


TRAITE NEGRIERE.

I. Ressortissant de la race humaine ;
Qu'est ce grand peuple noir d'Afrique si saignée ;
Dont les grandes blessures nous renseignent ;
Et ne peut que nous écœurer ;

II. Oh traite si violante et tragique ;
Bien menée par ces puissances européennes ;
Bafouant ainsi toues les règles éthiques ;
Ils s'y livrèrent sans peines ;

III. Une déportation qui ne dit son nom ;
Due à la rapacité de l'économie ;
Cette triste économie sans remords ;
Qui favorisa la folie ;

IV. Dans toutes les plantations à controverses ;
Les noirs vivent la terrible épouvante ;
Suite à leur exploitation sans réserve ;
Dans cette vie indécente ;

V. Due aux razzias des hommes en désarroi ;
Les razzias des négriers tenant aux recettes ;
Qui entassent les esclaves sans effroi ;
Sans que leurs clients s'en inquiètent ;

VI. Ces cas indicibles et innommables ;
Pratiqué par ces états esclavagistes ;
Qui est à ce jour irréparable ;
Par ces pays abolitionnistes.


AFRIQUE ,TERRE DE HONTE.

I. Elle est noircit par la honte ;
Oh, Afrique terre de conte ;
Entends ce qu'on raconte ;
Au sujet de ton compte ;

II. Il est temps de faire ta cure ;
Ta renommée n'est qu'imposture ;
Toi au passé si impur ;
Ton avenir est obscur ;

III. Tu es un continent de fable ;
Dirigé par des hommes faibles ;
Toi continent aimable ;
Tu déçois tes semblables ;

IV. Réveille toi de ton doux sommeil ;
Que tu as transformé en miel ;
Un doux sommeil sans pareil ;
Ecoute bien mon conseil ;

V. Investis-toi dans ton avenir ;
Oublie cette vie de souvenir ;
Et cela pour parvenir ;
A la porte et sortir ;

VI. Sortir de ta grande misère ;
Celle dans la quelle tu erres ;
Milieu où tu prospères ;
Car les tiens désespèrent.


CLANDESTINS.

I. Désesperés du continent ;
Un continent de crise sans fin ;
Qui fait d'eux de si grand mécontent ;
Dans ce triste continent de faim ;

II. Ils partent vers cet Europe ;
Continent de leur futur bonheur ;
Qui décide de fermer ses portes ;
Exprimant sa terrible peur ;

III. En laissant tout derrière eux ;
Ils partent dans l'incertitude ;
Venant d'un monde de grande torpeur ;
Ils y vont avec promptitude ;

IV. Tels condamnés dans un couloir ;
Ce grand couloir triste de la mort ;
Ils acceptent le destin sans vouloir ;
Une acceptation de remords ;

V. Sort triste d'une Afrique ;
Qui voit ses enfants se dispersés ;
Echangeant un regard réciproque ;
Elle en est tout désabusée.


ELLE EST NOTRE VIE.

I. Triste, ils demeurent dans la soif ;

Ne pouvant se la procurer ;
Dans ce grand monde sans foi ;
Ils sont ainsi désespérés ;

II. Précieux produit de la nature ;
C e produit de consommation ;
Est devenu une denrée rare ;
Par la volonté des nations ;

III. Sans elle nos vies sont détruites ;
Elle qui rafraîchit nos beaux corps ;
Par elle tout se construit ;
Elle nous est d'un grand apport ;

IV. Pensons à sa redistribution ;
Gérons la avec conscience ;
Nos vies sont en perditions ;
Pas de vie sans sa présence ;

V. Cette eau qui nous est précieuse ;
Elle qui ne vit que pour nous ;
Elle si affectueuse ;
Elle se sent seule sans nous.


CE NOUVEAU NE.

I. Ils l'attendaient patiemment ;
Ce couple qui vit tendrement ;
Ayant décidant consciemment ;
De sa venue au bon moment ;

II. Dans ce monde si violant ;
Les rapports sont si gênants ;
OÙ la violence est sans gérant ;
Et le quotidien si éprouvant ;

III. Dans ce monde de survie ;
Son visage reflète la vie ;
Dans cette société insoumise ;
Où le bonheur est une infamie ;

IV. Il rayonne de bonheur ;
Qui réchauffe nos froideurs ;
Et il illumine nos cœurs ;
Par sa grande douceur ;

V. Sa naissance les a transformé ;
Ses cris les ont transcendé ;
Ses pleurs les ont rapproché ;
Ces parents émerveillés.


ENFANTS SOLDATS.

I. Enfants adorant jouer au ballon ;
Ils aiment bien jouer ;
Dans leur univers de pardon ;
Ils ne connaissent que la joie ;

II. Parents les arrachant à la vie ;
Cupides et insatiables ;
Ils font d'eux une boucherie ;
Dans leur lutte implacable ;

III. De conquête de ce pouvoir ;
Un pouvoir assis sur le sang ;
Sans pour autant les émouvoir ;
Et le faisant d'un cœur conscient ;

IV. Conscient de détruire l'avenir ;
De leurs enfants dans cet horreur ;
Loin de vouloir les soutenir ;
Ils les éloignent du bonheur ;

V. Et les mères en sont agitées ;
Enfants criminels malgré eux ;
Ils n'arrivent plus à s'arrêter ;
Nos villages sont malheureux.


AVION.

I. De loin il nous attire ;
De près il impressionne ;
Sans pourtant sortir ;
Sa si grande silhouette surprenne ;

II. Manouevrant sur la piste ;
De son pas si naturel ;
Débout sur tous ses pieds ;
Et cela dans un air si solennel ;

III. À l'arrêt, il accueille ;
Content d'être bien à bord ;
Ses passagers veillent ;
Quand il décide à prendre l'envol ;

IV. Sous ses bruits étourdissants ;
Il provoque le suspens ;
Alertant les passant ;
Par son impressionnante puissance ;

V. Déployant toutes ailes ;
Et avec élégance ;
S table tel un aigle ;
Décollant sans une arrogance.


NUREMBERG.

Ils ont commis des crimes ;
Ces hommes en uniformes ;
Qui n'avaient aucune estime ;
Ces hommes à la vie difformes ;

II. Ces reflets du régime ;
Régime génocidaire ;
Régnant en totalitarisme ;
Instauré par le guide Hitler ;

III. Les peuples éparpillés ;
Bousculés dans ces fondements ;
La civilisation vacillait ;
Elle était en effondrement ;

IV. Mais la justice naquit ;
Nuremberg, notre souvenir ;
Dans sa dimension humaniste ;
Refusa de laisser impuni ;

V. Ils étaient à la barre ;
De cette cour de justice ;
Chacun redondant seul de sa part ;
Dans leur démarche destructrice ;

VI. Devant la juridiction ;
Répondant des faits immondes ;
Qui sont la justification ;
De l'indignation de ce monde.


SREBRENISKA.

I. Ils sont un défi majeur ;
Ces idéologues et exécuteurs ;
De la purification ethnique ;
De ce peuple bosniaque ;

II. Ils étaient tous sur les lieux ;
Mais ils ont pu réussir à les oublier ;
Ces responsables des nations unies ;
Vécurent la tragédie ;

III. Ce fut le triomphe du mal ;
Qui réussit à régner dans l'enclave ;
Ces beaux villages réduits en ruines ;
Ces fils furent brûler vifs ;

IV. La faiblesse des nations ;
Si brillantes dans les compromissions ;
Par elle arriva la barbarie ;
Dans cette triste Bosnie ;

V. Fidèles aux ambitions ;
Ils organisent la déportation ;
De ces pauvres descendants innocents ;
Et versèrent leur sang.


CAMPS DE CONCENTRATION.

I. Ils en créèrent pour réprimer les révoltes ;
Ils en créèrent pour y masser des civils ;
Systématisés par les soviétiques ;
Des vies humaines firent en péril ;

II. Faisant d'eux un système de rééducation ;
Ils y imposèrent les travaux forcés ;
Les transformant en camp d'extermination ;
Et sans aucune forme de procès ;

III. Les Nazis y detenirent les handicapés ;
Ils en firent un lieu de déportation ;
Lieu où ils entassèrent des étrangers ;
Fruit de leur volonté de destruction ;

IV. Ils brûlèrent les corps dans leurs fours crématoires ;
Eux, les géniteurs de cet holocauste ;
Créateurs de chambres à gaz prémonitoires ;
Lieux cruels de la conscience morale.


CES NOIRS DE NOUVELLES ORLEANS.

I. Région historique et stoïque ;
La région de tous ces exclus ;
Haut lieu de la musique ;
Elle est si connue ;

II. Dans ce vaste pays aussi puissant ;
Elle regorge de pauvres ;
Dont leur vie est un non sens ;
Pour qui rien ne s'ouvre ;

III. Personne ne leur fait confiance ;
Incapable d'y mettre fin ;
Sombrant dans la violence ;
Dans ce lieu sans parfum ;

IV. Leur pauvreté est si noire ;
Dans ce grand pays multiracial ;
Que le monde a pu voir ;
D'un regard impartial ;

V. Ces descendants d'esclaves vendus ;
Que l'ouragan a très meurtri ;
Menant une vie sans but ;
Les noirs n'ont pu partir.


JEAN PAUL II.

Il était temps qu'il nous arrive ;
En ce temps de si grand trouble ;
La grande crise morale ;
Dans la société animale ;

II. Il a la force du langage ;
De son regard de partage ;
Ce grand regard de conviction ;
Dans ce monde de grande passion ;

III. S'imposant par sa stature ;
Loin de toutes fioritures ;
Et d'une voix toute ferme ;
Il nous mettait toujours en garde ;

IV. Dans ce beau monde tout obscurci ;
En refusant tout compromis ;
Il parlait au monde sans peur ;
Et cela sans aucune rancœur.


TROPHEE MWANA MBOKA.
1     TROPHEE  MWANAMBOKA, FILS  DU PAYS,
CE  PAYS  DE PEUPLE  PLEIN  D'ENVIES,
PEUPLE         AFRICAIN               MEURTRI,
SUR  SON    SI     BEAU    SOL        ASSAILLI,

II.      PAYS  ASSAILLI  PAR  DES PREDATEURS,
OH!  PEUPLE  CONGOLAIS  EN PLEURS,
OBSERVE  AU  DELA  DE  TES PEURS,
MWANAMBOKA  PREND  DE L'AMPLEUR,

III.    ENFANTE  AU TEMPS  DE DESESPOIR,
ON  LUI PREDIT  DES DEBOIRES,
DANS  CE  GRAND  UNIVERS  DU SAVOIR,
IL INCARNE  UN GRAND  POUVOIR,

IV.  POUVOIR    DE         MOTIVATION,
POUR  CE PEUPLE  EN PERDITION,
SUR  CETTE  TERRE  DE CONCUSSION,
IL APPELLE  A  LA  PERFECTION,

V. OH!  TROPHEE  DE RECONNAISSANCE,
DANS  CETTE VIE  DE DECHEANCE,
DECHEANCE DE TOUTE  CONSCIENCE,
IL  APRIS  SON ASCENDANCE,

VI. C'EST  BIEN TOI  QUI EST NOTRE  ENCENS,
EN SIGNE  DE RECOMPANSE,
TU COURONNES  LA PERFORMANCE,
AVEC  GRANDE ASSURANCE.

jdirecta@yahoo.fr











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Mercredi 31 Octobre 2007 - 00:19 Les enfants des ténèbres -33-

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