La libération de l'universitaire française, emprisonnée pour espionnage depuis début juillet après les troubles qui avaient suivi la réélection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique, est "l'objectif prioritaire" du chef de l'Etat dans cette affaire, a indiqué la présidence.
"Il multiplie les interventions auprès de tous ceux qui peuvent exercer une influence en vue d'un règlement rapide et de sa libération", a déclaré l'Elysée sans autre précision.
L'Elysée avait déjà réclamé la libération de Clotilde Reiss début juillet en dénonçant comme "hautement fantaisistes" les accusations portées à son encontre.
Le Quai d'Orsay a réitéré cette demande après la comparution ce week-end de Clotilde Reiss et de deux employés des ambassades de France et de Grande-Bretagne à Téhéran devant un tribunal qui jugeait aussi des dizaines de personnes en liaison avec les manifestations de la fin juin.
A Téhéran, le ministère des Affaires étrangères a qualifié lundi d'"illégaux, illogiques et surprenants" les propos tenus durant leur procès par Clotidle Reiss ainsi que par la Franco-Iranienne et le ressortissant iranien travaillant respectivement aux ambassades de France et de Grande-Bretagne.
Pour le porte-parole du ministère, Hassan Qashaqavi, ces propos démontrent l'existence d'une ingérence étrangère.
"Cette Française affirme enseigner le français à Ispahan (...), et elle participe à des manifestations, prend des photos et des films. Cela n'a rien à voir avec l'enseignement de la langue française", a-t-il fait valoir lors de son point de presse hebdomadaire.
Pour lui, les confessions de Hossein Rassam, employé à l'ambassade de Grande-Bretagne et accusé d'espionnage, "n'ont pas été extorqués sous la pression".
Plus largement, le porte-parole iranien a accusé les Occidentaux de s'immiscer dans les affaires publiques de son pays en critiquant les procès en cours de réformateurs inculpés de trahison et en tentant de renverser le régime islamique après l'élection présidentielle du 12 juin.
"Est-ce que nous nous ingérons dans les affaires de pays tiers ?", s'est-il interrogé. "Pourquoi devraient-ils (les Occidentaux) alors s'immiscer dans les nôtres ? L'Iran résistera avec la dernière énergie à semblables ingérences".
Il a poursuivi: "Mais pourquoi donc ne peuvent-ils pas laisser tranquilles notre pays et son peuple ?".
Source: Reuters via Yahoo News
"Il multiplie les interventions auprès de tous ceux qui peuvent exercer une influence en vue d'un règlement rapide et de sa libération", a déclaré l'Elysée sans autre précision.
L'Elysée avait déjà réclamé la libération de Clotilde Reiss début juillet en dénonçant comme "hautement fantaisistes" les accusations portées à son encontre.
Le Quai d'Orsay a réitéré cette demande après la comparution ce week-end de Clotilde Reiss et de deux employés des ambassades de France et de Grande-Bretagne à Téhéran devant un tribunal qui jugeait aussi des dizaines de personnes en liaison avec les manifestations de la fin juin.
A Téhéran, le ministère des Affaires étrangères a qualifié lundi d'"illégaux, illogiques et surprenants" les propos tenus durant leur procès par Clotidle Reiss ainsi que par la Franco-Iranienne et le ressortissant iranien travaillant respectivement aux ambassades de France et de Grande-Bretagne.
Pour le porte-parole du ministère, Hassan Qashaqavi, ces propos démontrent l'existence d'une ingérence étrangère.
"Cette Française affirme enseigner le français à Ispahan (...), et elle participe à des manifestations, prend des photos et des films. Cela n'a rien à voir avec l'enseignement de la langue française", a-t-il fait valoir lors de son point de presse hebdomadaire.
Pour lui, les confessions de Hossein Rassam, employé à l'ambassade de Grande-Bretagne et accusé d'espionnage, "n'ont pas été extorqués sous la pression".
Plus largement, le porte-parole iranien a accusé les Occidentaux de s'immiscer dans les affaires publiques de son pays en critiquant les procès en cours de réformateurs inculpés de trahison et en tentant de renverser le régime islamique après l'élection présidentielle du 12 juin.
"Est-ce que nous nous ingérons dans les affaires de pays tiers ?", s'est-il interrogé. "Pourquoi devraient-ils (les Occidentaux) alors s'immiscer dans les nôtres ? L'Iran résistera avec la dernière énergie à semblables ingérences".
Il a poursuivi: "Mais pourquoi donc ne peuvent-ils pas laisser tranquilles notre pays et son peuple ?".
Source: Reuters via Yahoo News
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