La contribution ci-dessous m’a été inspirée par un appel téléphonique reçu de Lomé, Togo. Mais qui était donc cet inconnu qui a attiré mon attention en affirmant qu’au Togo, l’opposition met les Togolais en marche forcée? Mais pourquoi tu marches? lui ai-je répondu impatienté. Question inutile à laquelle mon correspondant inconnu a répondu: «si je n’avais pas marché, je n’aurais pas eu de quoi te téléphoner pour dénoncer ça». Écris-le a-t-il insisté.
Que pouvais-je faire sinon le rappeler ? Son nom, il refuse. Et le voilà qui raconte : «Olympio, si tu marches bien, peut te donner la dépense, mais il faut te battre dé!
- Te battre comment, contre qui ?
- Contre la police s’ils viennent! Mais ils ne sont pas venus assez près quoi!
- Alors comment tu as fais pour avoir l’argent ?
Silence. Puis je perçois un brouhaha et quelqu’un parle en Mina. Je ne comprends pas et c’est une autre voix qui me répond: «on s’est démerdé avec le service d’ordre de l’UFC Togo».
La communication est coupée; je n’ai plus qu’à me tourner vers mon écran et Google News. Je vous livre ci-dessous une petite chronique d’un Togo dans lequel l’opposition met les Togolais en marche forcée et ce que cela m’inspire. Pardon de tourner quelques fois les faits en dérision mais n’est-ce pas un refuge?
Selon l’Agence Savoir News, Gilchrist Olympio, leader de l'UFC Togo, a rassemblé samedi 28 Novembre 2008 plusieurs milliers de militants et sympathisants au Stade du cimetière à Bé, après une marche à travers les rues de Lomé en exigeant un scrutin à deux tours pour les élections Présidentielles Togo 2010 de Février prochain. Les observateurs, notamment de la presse locale et internationale, n'ont pas constaté d'autres revendications. Pour certains au Togo, cette marche, qu'au Marché de Lomé on dénomme déjà "marche de la sandale cassée" ou encore "marche du cimetière", sonne le glas de la crédibilité d'une opposition Togolaise divisée. Voici les déclarations pour le moins contradictoires des "organisateurs".
En premier lieu, il faut déplorer la déclaration de Me Apévon Dodji, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR Togo), qui a appelé la foule, à "harceler le pouvoir pour lui soutirer un scrutin à 2 tours». Dans le choix qu'il fait du mot "soutirer" dont il n'ignore pas que l'un des synonymes est "extorquer", Mre Dodji invite sournoisement à utiliser la force et tous moyens, y compris illégaux. Qu'à cela ne tienne, puisque Fulbert Attisso, président du Mouvement Citoyen pour l’Alternance (MCA Togo), nous explique que "La révision constitutionnelle est possible, s’il y a consensus politique" Si l'on posait le principe de la parfaite communion entre les deux leaders cités ci-dessus, il faudrait penser qu'ils escomptent soutirer et/ou extorquer le fameux consensus politique. La conséquence en serait un consensus obtenu par harcèlement et par la multiplication des marches forcées. Est-ce bien raisonnable alors qu'il est de notoriété publique que Me Apévon Dodji et Fulbert Attisso n'ont passé aucun accord politique? Pardon, ils ont en un: celui de "faire marcher" les Togolais. Mais vers où marcher? Vers un programme, un projet politique pour le Togo? Non! Il faut marcher parce qu’ainsi en a décidé le "Guru en bure de safran". Vous l'aurez reconnu, il s'agit de Gilchrist Olympio.
Fort heureusement, Kofi Yamgnane, candidat aux élections présidentielles Togo 2010 dont on se souvient qu'il a affirmé à la presse de France et de Bretagne qu'il était prêt à mourir - et non pas vivre - pour la démocratie au Togo, nous rassure en affirmant: "Dans un pays où il y a plus de 80 partis politiques, il faut nécessairement un scrutin à deux tours" L'élu "déflaté" du PS Français, nous laisse ainsi entendre que c'est le nombre de partis politique qui fixe le nombre de tours de scrutins. Faut-il comprendre que s'il n y avait que quarante partis...un tour suffirait et que, si les partis étaient au nombre de cent soixante, il nous en faudrait quatre? Vous sentez bien, à travers ma contribution, que les arguments politiques de l’opposition sont inexistants. J’en suis contraint à la spéculation, laquelle m'entraine jusqu'à la dérision.
Dérision encore lorsque le Président du "CAR marcheur pour Olympio", s'essaie à rassurer en lançant à la foule fatiguée, à propos d'une éventuelle candidature unique de l'opposition: "les discussions sont toujours ouvertes". C'est ce qui devrait fermer définitivement, après la politique de la chaise vide, celle de la marche forcée.
Que pouvais-je faire sinon le rappeler ? Son nom, il refuse. Et le voilà qui raconte : «Olympio, si tu marches bien, peut te donner la dépense, mais il faut te battre dé!
- Te battre comment, contre qui ?
- Contre la police s’ils viennent! Mais ils ne sont pas venus assez près quoi!
- Alors comment tu as fais pour avoir l’argent ?
Silence. Puis je perçois un brouhaha et quelqu’un parle en Mina. Je ne comprends pas et c’est une autre voix qui me répond: «on s’est démerdé avec le service d’ordre de l’UFC Togo».
La communication est coupée; je n’ai plus qu’à me tourner vers mon écran et Google News. Je vous livre ci-dessous une petite chronique d’un Togo dans lequel l’opposition met les Togolais en marche forcée et ce que cela m’inspire. Pardon de tourner quelques fois les faits en dérision mais n’est-ce pas un refuge?
Selon l’Agence Savoir News, Gilchrist Olympio, leader de l'UFC Togo, a rassemblé samedi 28 Novembre 2008 plusieurs milliers de militants et sympathisants au Stade du cimetière à Bé, après une marche à travers les rues de Lomé en exigeant un scrutin à deux tours pour les élections Présidentielles Togo 2010 de Février prochain. Les observateurs, notamment de la presse locale et internationale, n'ont pas constaté d'autres revendications. Pour certains au Togo, cette marche, qu'au Marché de Lomé on dénomme déjà "marche de la sandale cassée" ou encore "marche du cimetière", sonne le glas de la crédibilité d'une opposition Togolaise divisée. Voici les déclarations pour le moins contradictoires des "organisateurs".
En premier lieu, il faut déplorer la déclaration de Me Apévon Dodji, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR Togo), qui a appelé la foule, à "harceler le pouvoir pour lui soutirer un scrutin à 2 tours». Dans le choix qu'il fait du mot "soutirer" dont il n'ignore pas que l'un des synonymes est "extorquer", Mre Dodji invite sournoisement à utiliser la force et tous moyens, y compris illégaux. Qu'à cela ne tienne, puisque Fulbert Attisso, président du Mouvement Citoyen pour l’Alternance (MCA Togo), nous explique que "La révision constitutionnelle est possible, s’il y a consensus politique" Si l'on posait le principe de la parfaite communion entre les deux leaders cités ci-dessus, il faudrait penser qu'ils escomptent soutirer et/ou extorquer le fameux consensus politique. La conséquence en serait un consensus obtenu par harcèlement et par la multiplication des marches forcées. Est-ce bien raisonnable alors qu'il est de notoriété publique que Me Apévon Dodji et Fulbert Attisso n'ont passé aucun accord politique? Pardon, ils ont en un: celui de "faire marcher" les Togolais. Mais vers où marcher? Vers un programme, un projet politique pour le Togo? Non! Il faut marcher parce qu’ainsi en a décidé le "Guru en bure de safran". Vous l'aurez reconnu, il s'agit de Gilchrist Olympio.
Fort heureusement, Kofi Yamgnane, candidat aux élections présidentielles Togo 2010 dont on se souvient qu'il a affirmé à la presse de France et de Bretagne qu'il était prêt à mourir - et non pas vivre - pour la démocratie au Togo, nous rassure en affirmant: "Dans un pays où il y a plus de 80 partis politiques, il faut nécessairement un scrutin à deux tours" L'élu "déflaté" du PS Français, nous laisse ainsi entendre que c'est le nombre de partis politique qui fixe le nombre de tours de scrutins. Faut-il comprendre que s'il n y avait que quarante partis...un tour suffirait et que, si les partis étaient au nombre de cent soixante, il nous en faudrait quatre? Vous sentez bien, à travers ma contribution, que les arguments politiques de l’opposition sont inexistants. J’en suis contraint à la spéculation, laquelle m'entraine jusqu'à la dérision.
Dérision encore lorsque le Président du "CAR marcheur pour Olympio", s'essaie à rassurer en lançant à la foule fatiguée, à propos d'une éventuelle candidature unique de l'opposition: "les discussions sont toujours ouvertes". C'est ce qui devrait fermer définitivement, après la politique de la chaise vide, celle de la marche forcée.
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