Syndicats et PS exigent une réponse rapide de Sarkozy

'Les usagers ont été assez peu gênés à l'exception notable du RER', affirme Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée. Nicolas Sarkozy n'a pas besoin de durcir le ton pour rassurer l'électorat UMP. Mais face à une affluence record (d'un à 2,5 millions de manifestants dans toute la France), le gouvernement ne peut dénoncer Sud et l'extrême gauche. Et les rares incidents de fin de cortège parisien n'avaient rien à voir avec les violences de 2006 contre le CPE.

Alors que de nombreux salariés du privé ont défilé, en particulier en province, le gouvernement veut éviter que la souffrance ne se transforme en colère. Un ancien premier ministre s'inquiète d'un scénario catastrophe, où des salariés d'une PME en faillite s'en prendraient à leurs banquiers. En cas de nécessité, le gouvernement pourrait légiférer sur les salaires et bonus des banquiers, mais s'y refuse pour l'instant. Selon M. Guéant, '80% des 120 grandes entreprises françaises respectent les prescriptions ou recommandations faites sur notre forte instigation'.

La forte présence dans les cortèges des personnels des hôpitaux, de l'assistance sociale et de l'enseignement supérieur peut laisser entrevoir des conflits durs dans ces secteurs. Le secrétaire général de la FSU a annoncé un 'probable mouvement dans les universités', alors que la réforme du statut d'enseignant chercheur est vivement contestée



Source: Yahoo News