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Sénégal d'Aujourd'hui
16/05/2009 - 15:59

L’adoption du projet de loi instituant la vice-présidence en vedette

L’Assemblée nationale a adopté hier, en procédure d’urgence, le projet de Loi instituant une vice-présidence de la République. C’était lors d’une session plénière. Le ministre d’Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Madické Niang, a déclaré que la décision du gouvernement vise plus de présence et d’écoute des préoccupations du peuple.



Les hostilités sont ouvertes par le député Ndèye Fatou Touré. La responsable du Mouvement « Tekki » n’a demandé ni plus ni moins que le retrait du projet de Loi, invitant le gouvernement à attendre la Déclaration de politique générale du Premier ministre pour statuer sur le projet de Loi.

« Sa proposition est infondée. Aucune Loi ne dit cela », a-t-on rétorqué du coté de la majorité présidentielle. Une position soutenue par le ministre d’Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Madické Niang. Il affirme que la vie parlementaire « ne saurait s’arrêter à cause du changement de gouvernement ».

Pour trancher, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, proposa le vote. Dès lors, la demande de Me Touré fut rejetée. Et place au débat. Les 40 orateurs inscrits avaient 200 mn pour convaincre. Les parlementaires se succédant au micro étaient partagés. La surprise vient du jeune député libéral, Wack Ly.

« La promotion de la femme ne saurait expliquer la mise en œuvre de ce projet de Loi », a-t-il soutenu. Sa position a été partagée par Me Ndèye Fatou Touré et Mously Diakhaté du Jef-Jël. « Le président de la République a des ministres d’Etat, des ministres qui peuvent l’assister », a rétorqué Mme Touré. Quant à Mme Diakhaté, elle s’est inquiétée du fait que le vice-président soit la 2è personnalité de l’Etat alors qu’il n’est pas une institution, non sans exiger des éclaircissements. Comme eux, Mbaye Niang, Samba Diouldé Thiam, Tété Diédhiou, Cheikh Bamba Dièye, ont désapprouvé la mesure.

« Le présence d’un vice-président ne changera en rien la situation du pays. Ce poste est de trop », ont-ils estimé. Mamour Cissé du Psd/Jant bi a dit « douter de la pertinence du projet ». Et de dire que « les urgences sont ailleurs ».

Réplique du camp présidentiel. « La volonté du président est d’améliorer la qualité des institutions sénégalaises », ont indiqué Khady Diédhiou, Thiamba Seck, Oumou Sow, Fatou Younouss Aïdara, Ndèye Guèye Cissé ... La jeune libérale, Aminata Astelle Sall, rejette les propos du leader du Psd/Jant bi.

« Les populations ont besoin de quelqu’un à qui soumettre leurs doléances. Le vice-président sera à l’écoute de toutes les couches sociales », a martelé Astelle Sall.

L’opposition entre les deux camps s’est poursuivie tout le long de la soirée. Si d’un coté, on parle « d’inopportunité et de non-pertinence » du projet, de l’autre on salue « une volonté du président de la République d’écouter les populations ».

Mais une autre surprise apparaît dans le camp présidentiel. En effet, le député Abdoulaye Sène a pensé que pour l’écoute, d’autres mécanismes pourraient être utilisés, déplorant aussi « une overdose de réformes dans un contexte difficile ». Un argument qu’ont écarté Joseph Ndong et Doudou Wade.

Argumentant, le ministre d’Etat, garde des Sceaux a précisé qu’il ne s’agit pas de « la création d’une nouvelle institution » et que le vice-président reste dans l’espace présidentiel. Mieux, « la suppléance du président de la République n’est pas changée », écartant ainsi « une volonté successorale ».

A en croire Me Niang, il s’agit de favoriser « une plus grande écoute des préoccupations des populations et permettre ainsi une meilleure réponse à la demande sociale chère au président de la République », non sans ajouter que : « la Constitution sera modifiée tant que ce sera nécessaire ». Mais Me Niang n’a pas semblé convaincre Me El Hadji Diouf, pourtant de la majorité. Il s’est démarqué du projet de Loi. Pour lui, le président est en train de perdre du terrain. « Le président fait des erreurs », a-t-il soutenu.


Source: Le Soleil

Awa Diakhate










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