Le PDP, qui est dirigé par Maya Jribi, première femme à présider un parti politique en Tunisie, motive sa non participation par "le climat caractérisé par un verrouillage politique", dans une motion dont l'Associated Press a obtenu copie.
Le parti déplore en outre "l'absence de volonté politique de rompre avec la stagnation pour engager le pays sur la voie démocratique", estimant que "le système électoral actuel consacre la domination du parti au pouvoir sur les instances représentatives".
Selon le PDP, seul des neuf partis légaux à boycotter à ce jour le prochain scrutin, les Tunisiens sont appelés à se rendre aux urnes "en l'absence totale de liberté d'expression" et alors que "le pouvoir exerce une mainmise absolue sur les médias".
Il a par ailleurs exprimé sa "grande préoccupation quant à l'opacité qui entoure l'avenir de la Tunisie", évoquant notamment "la fin du mandat de l'actuel président (Zine El Abidine Ben Ali)" qui expire en 2014, et appelé à la tenue d'une conférence nationale "sans exclusion" pour préparer le pays à "l'alternance pacifique au pouvoir".
Source: AP via Yahoo
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