Selon l’Anglais Timothy Garton Ash, professeur en études européennes à Oxford, le Royaume-Uni post-Brexit se destine à un avenir de négociations permanentes avec les Vingt-Sept. Cependant, on remarque la naissance d’une logique politique qui pousse fortement chaque camp à faire de l’échec de l’autre, la mesure de son propre succès.
Fait illustratif avec les vaccinations anti-Covid-19, lorsque Boris Johnson s’est vanté de ce que le Royaume-Uni avait fait plus que l’ensemble des Etats européens réunis. Le summum de la puérilité ayant été atteint par le ministre de l’éducation, Gavin Williamson, quand il a déclaré « nous sommes un pays bien meilleur que chacun d’entre eux ».
Cela étant dit, le « vidalisme » était inclus dans le projet des Brexiters. Rappelons que le but premier du brexit selon Boris Johnson était précisément que le pays est « bien mieux dehors. »
On remarque également que cette logique est également bien présente dans l’UE notamment dans les pays où des eurosceptiques pourraient au contraire insister sur la réussite du modèle britannique. Elle est, en tout cas, évidente pour le secrétaire d’Etat français chargé des affaires européennes, Clément Beaune : la nuit où le Royaume-Uni a définitivement quitté l’UE, il a justement fait observer, sur Twitter, que ce pays se punissait lui-même et ajouté qu’ « il fallait aussi montrer le prix à payer ».
Le gouvernement de Boris Johnson avait expliqué par ailleurs que le choix se résumait à devenir comme « l’Australie ou le Canada ». Le professeur Timothy Garton Ash démontre qu’en réalité le Royaume-Uni se rapproche plutôt de la Suisse, qui endure des négociations tatillonnes interminables avec l’UE.
« Bien sûr, le Royaume-Uni sera une Suisse en plus grand et avec des missiles nucléaires, mais le dilemme reste fondamentalement le même » a-t-il conclu
Fait illustratif avec les vaccinations anti-Covid-19, lorsque Boris Johnson s’est vanté de ce que le Royaume-Uni avait fait plus que l’ensemble des Etats européens réunis. Le summum de la puérilité ayant été atteint par le ministre de l’éducation, Gavin Williamson, quand il a déclaré « nous sommes un pays bien meilleur que chacun d’entre eux ».
Cela étant dit, le « vidalisme » était inclus dans le projet des Brexiters. Rappelons que le but premier du brexit selon Boris Johnson était précisément que le pays est « bien mieux dehors. »
On remarque également que cette logique est également bien présente dans l’UE notamment dans les pays où des eurosceptiques pourraient au contraire insister sur la réussite du modèle britannique. Elle est, en tout cas, évidente pour le secrétaire d’Etat français chargé des affaires européennes, Clément Beaune : la nuit où le Royaume-Uni a définitivement quitté l’UE, il a justement fait observer, sur Twitter, que ce pays se punissait lui-même et ajouté qu’ « il fallait aussi montrer le prix à payer ».
Le gouvernement de Boris Johnson avait expliqué par ailleurs que le choix se résumait à devenir comme « l’Australie ou le Canada ». Le professeur Timothy Garton Ash démontre qu’en réalité le Royaume-Uni se rapproche plutôt de la Suisse, qui endure des négociations tatillonnes interminables avec l’UE.
« Bien sûr, le Royaume-Uni sera une Suisse en plus grand et avec des missiles nucléaires, mais le dilemme reste fondamentalement le même » a-t-il conclu
A lire également:
-
La Géorgie s'enflamme : le rêve européen attise les tensions
-
Donald Trump voit ses options en Ukraine
-
Restructuration massive chez Nissan : enjeux et perspectives
-
L'élection présidentielle américaine de 2024 : enjeux politiques et dynamiques entre Trump et Harris
-
Gérard Depardieu : L'Ombre du Scandale - Accusations et Procès