"Nous disposons d'indices sérieux impliquant ces trois officiers dans des méthodes opérationnelles peu claires", a déclaré le général Mario Montoya à la presse.
Les trois officiers étaient tous basés dans le nord -est du pays, où au moins 24 jeunes habitants des quartiers pauvres de Bogota ont été déclarés morts au combat dans les rangs de la guérilla, à peine quelques jours après leur disparition rapportée à Bogota.
Ces "morts au combat" ont paru peu vraisemblables à leurs proches, jugeant peu crédible qu'ils aient pu en seulement quelques jours rejoindre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, guérilla marxiste), recevoir une formation et participer à des opérations.
Certains ont fait le rapprochement avec la pratique dite des "faux positifs", consistant dans certaines unités de l' armée à exécuter des civils pour gonfler les chiffres de guérilleros tués et obtenir ainsi des récompenses.
Lorsque le scandale a éclaté, l'ONU a manifesté son inquiétude dans un communiqué daté du 26 septembre: si la responsabilité de la force publique , "directe ou par tolérance", était établie, il s'agirait d'une grave violation des droits de l'Homme , relevant de "l'exécution extrajudiciaire", disait ce texte.
Le président colombien Alvaro Uribe a évoqué lors d'un discours public vendredi soir l' affaire en se déclarant indigné et en souhaitant que "les coupables soient jetés en prison et condamnés à la peine maximum".
"Le gouvernement qui a tout moment pendant plus de six ans et à toute heure s'indigne face à des failles si graves en matière de droits de l'homme", a encore affirmé le président.
Le général Montoya a pour sa part précisé qu'il existait des "indices graves concernant deux ou trois" disparitions.
Source: Dabio
Les trois officiers étaient tous basés dans le nord -est du pays, où au moins 24 jeunes habitants des quartiers pauvres de Bogota ont été déclarés morts au combat dans les rangs de la guérilla, à peine quelques jours après leur disparition rapportée à Bogota.
Ces "morts au combat" ont paru peu vraisemblables à leurs proches, jugeant peu crédible qu'ils aient pu en seulement quelques jours rejoindre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, guérilla marxiste), recevoir une formation et participer à des opérations.
Certains ont fait le rapprochement avec la pratique dite des "faux positifs", consistant dans certaines unités de l' armée à exécuter des civils pour gonfler les chiffres de guérilleros tués et obtenir ainsi des récompenses.
Lorsque le scandale a éclaté, l'ONU a manifesté son inquiétude dans un communiqué daté du 26 septembre: si la responsabilité de la force publique , "directe ou par tolérance", était établie, il s'agirait d'une grave violation des droits de l'Homme , relevant de "l'exécution extrajudiciaire", disait ce texte.
Le président colombien Alvaro Uribe a évoqué lors d'un discours public vendredi soir l' affaire en se déclarant indigné et en souhaitant que "les coupables soient jetés en prison et condamnés à la peine maximum".
"Le gouvernement qui a tout moment pendant plus de six ans et à toute heure s'indigne face à des failles si graves en matière de droits de l'homme", a encore affirmé le président.
Le général Montoya a pour sa part précisé qu'il existait des "indices graves concernant deux ou trois" disparitions.
Source: Dabio
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